vendredi 17 juin 2011
Tree of Life, The Art of Getting By, À trois Marie s'en va, Green Lantern, Mr. Popper's Penguins
Drôle de semaines cinéma avec la sortie d'un véritable chef-d'oeuvre, de deux navets et de deux longs métrages intéressants.
Opus longtemps attendu qui a remporté la prestigieuse Palme d'Or, The Tree of Life de Terrence Malick est un délice, une véritable merveille qui ne plairas pas à tous, mais qui sera impossible d'oublier. La vie d'une famille des années 1950 est liée au sort de l'univers. L'effort, à la narration hors norme, se laisse absorber comme le flux de l'existence: un combat infini sur la vie, l'amour, la mort, la nature et l'humanité. Brillant de A à Z, doté d'images renversantes, d'une subtile trame sonore et d'une interprétation de haut niveau, il s'agit aisément du meilleur effort de 2011.
Critique
Estampillé du sceau Sundance, The Art of Getting By de Gavin Wiesen est une rafraîchissante petite production américaine sur la difficulté de réellement déterminer ses goûts afin de savoir ce qu'on fera plus tard. Le tout est abordé selon les yeux d'un adolescent, qui cherchera la solution dans son amour envers une amie. Drôle et vivant, aux messages un peu appuyés, l'ensemble se laisser regarder avec un plaisir certain, notamment grâce au charmes de Freddie Highmore et d'Emma Roberts.
Critique
Petit film québécois qui sortira sûrement dans une seule salle de la province, À trois, Marie s'en va d'Anne-Marie Ngô ressemble au récent essai Jaloux: un bois, trois êtres humains et des problèmes à l'horizon. La mise en scène contrôlée et l'interprétation satisfaisante font oublier les lacunes sur le plan du scénario et des dialogues.
Critique
Cela se gâche avec Green Lantern de Martin Campbell, un des pires films de superhéros des dernières décennies. Ryan Reynolds a beau être séduisant dans son uniforme moulant, il ne peut rien faire devant ce scénario brouillon, ces personnages sans attrait et la grande laideur des effets spéciaux. Reste les combats, spectaculaires. Et dire que le tout a coûté 150 millions de dollars...
Critique
Tout aussi mauvais est Mr. Popper's Penguins de Mark Waters qui sabote un livre pour enfants pour en faire un conte moralisateur où le charme et l'humour font complètement défaut. Au lieu de ça il y a Jim Carrey qui multiplie les mimiques en apprenant les valeurs de la famille, et six manchots réalisés à l'ordinateur, dont un qui se vautre dans l'humour pipi-caca. Du grand art!
Critique
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