mardi 7 juin 2011
DVD: Another Year, Les regrets, True Grit, Love's Kitchen, Just Go With It, La rafle, Sanctum, Blue Crush 2
Autant les sorties en salles sont peu nombreuses, autant les nouveaux DVD et Blu-ray se succèdent comme des lapins en rut.
Il y a toujours quelques titres intéressants. Dont Another Year, un des meilleurs films en carrière de Mike Leigh. Sa façon de s'intéresser à monsieur et madame tout le monde, de montrer comme l'amour et le bonheur sont à la fois si près et si loin, force l'admiration. Voilà un titre qui se retrouvera probablement dans notre palmarès de fin d'année.
Réalisateur trop peu prolifique, Cédric Kahn signe avec Les regrets un long métrage captivant et sexy sur une relation extraconjugale qui tourne mal. Avec ses très bons comédiens (Yvan Attal, Valéria Bruni-Tedeschi) et ses dialogues ravageurs, l'essai pique la curiosité.
Les frères Coen font toujours des opus de qualité, même lors d'efforts plus légers et mineurs comme ce remake de True Grit où un vieux cow-boy solitaire décide d'aider une fillette. Malgré un ton verbeux et une prémisse extrêmement mince, la valeur des échanges, la beauté des paysages et l'apport des interprètes ramènent l'intérêt au bercail.
Romance un peu quelconque de James Hacking, Love's Kitchen suit les tribulations de deux anciens ennemis qui finissent par tomber amoureux. On aurait aimé davantage voir le couple principal (exquis Dougray Scott et Claire Forlani) et moins tous les personnages secondaires qui ne servent strictement à rien. Et formuler une meilleure intrigue et des scènes d'humour qui fonctionnent réellement. C'était sans doute trop demandé.
Le tandem Adam Sandler et le metteur en scène Dennis Dugan récidivent pour une énième fois avec Just Go With It sur les déboires d'un homme qui passe son temps à mentir. Réalisé sans personnalité à partir d'un scénario qui prend l'eau de tous les côtés, la production fait à peine esquisser quelques sourires malgré sa belle distribution.
Larmoyant et moralisateur au possible, La rafle de Roselyne Bosch ressasse la Seconde Guerre mondiale, celle que le spectateur connaît par coeur et qu'il n'a pas le goût de revivre avec tous les clichés, les bons sentiments et les personnages dichotomiques. Manipulateur au possible et d'une durée infernale.
Même s'il est produit par James Cameron, Sanctum d'Alister Grierson s'apparente davantage à la banale série B. Cette exploration d'abysses aurait pu être un plaisir coupable. Mais non. L'histoire se prend terriblement au sérieux, les personnages sont inintéressants, l'interprétation s'avère horrible et les séquences d'action endorment plus qu'autre chose. Ça fait pitié à voir.
La palme de la médiocrité revient cependant à Blue Crush 2 de Mike Elliot qui n'a strictement rien à voir avec la version originale, hormis les séances de surf et les filles en bikini. Cette bluette d'une fille qui marche sur les pas de sa mère est d'un ennui total, ressassant toutes les banalités d'usage. L'idéal pour s'endormir en moins de cinq minutes tant tout ce qui est présenté est ridicule.
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