Les sorties de la semaine en dvd se résument à un seul titre: Le ruban blanc de Michael Haneke. Un véritable chef-d'oeuvre austère et fascinant sur la montée du nazisme à travers une série d'épreuves qui ébranlent un petit village comme les autres. Visuellement splendide et d'une rare férocité, cette Palme d'Or amplement méritée s'avère aisément le meilleur film de l'année.
Une fois revenue sur terre, il est possible d'attraper Lucidité passagère, l'adaptation cinématographique d'une populaire pièce de théâtre. Satisfaisante, le récit explore les peurs, les joies et les destins de quelques personnages qui cherchent leur place dans le couple et dans la société.
À ne pas confondre avec l'excellent essai de Jean-Marc Vallée, Crazy de Rick Beiber relate les exploits du musicien Hank Garland dans le Nashville des années 1950. Bien que terriblement classique et sans grande surprise, ce long métrage convainc par sa recréation d'époque, le soin apporté à la musique et l'apport de ses interprètes (Waylond Payne et Ali Larter).
Sympathique mais oubliable divertissement sur le célèbre héros de bande dessinée, Le petit Nicolas de Laurent Tirard dépayse par son ton bon enfant, ses personnages savoureux et sa riche palette de couleurs. Reste un effort bien sage qui a fait explosé le box office français.
Ridiculement drôle, Percy Jackson & The Olympians de Chris Columbus est un mélange satisfaisant d'humour et d'action qui risque de plaire à un jeune public. L'histoire - qui rappelle Harry Potter - n'a aucun sens et les comédiens sont souvent ridicules (la palme revient à Pierce Brosnan), mais en mettant son cerveau à off, il est possible d'en soutirer un certain plaisir.
Remake nerveux d'un opus de George A. Romero sur la destruction d'une petite ville américaine, The Crazies de Breck Eisner possède ses moments forts où la peur et l'effroi ne font qu'un. Dommage que les péripéties ne surprennent guère et que la distribution ne convainc qu'à moitié. Reste de la frousse efficace mais sans grande originalité.
Possiblement le pire navet de 2010, Hot Tub Time Machine de Steve Pink est une excuse idiote pour renvoyer quatre amis dans les années 1980. Jamais drôle ni émouvant, ce ramassis de gags stupides est une insulte suprême pour l'intelligence, la preuve qu'il y a beaucoup trop de mauvais longs métrages qui se font à chaque année.
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