C'est la Saint-Jean! Même s'il faut le faire à l'année, l'occasion est idéale d'écouter de la musique québécoise, de lire des mots de la Belle Province et, pourquoi pas, d'encourager le cinéma local. En allait voir Les amours imaginaires de Xavier Dolan ou Le baiser du barbu d'Yves Pelletier par exemple. Ou en réunissant amis et famille, entre le barbecue et les bières, et regarder tranquillement des films à la maison ou dans le jardin.
Pourquoi ne pas découvrir, allez dans son club vidéo et choisir un titre d'ici au hasard? Sans doute qu'il est possible de tomber sur des navets, mais également sur plusieurs perles. Les gens qui ne veulent pas trop sortir de leur zone de confort (c'est normal à l'occasion) peuvent se rabattre sur quelques classiques de la cinématographie locale. Pas Les boys, Elvis Gratton ou De Père en flic, mais bien L'eau chaude l'eau frette, Léolo et Les bons débarras.
Étrangement, j'ai toujours eu un faible pour Le déclin de l'empire américain. Ce n'est peut-être pas le meilleur titre Arcand et le récit ne vaut pas Les ordres et Mon Oncle Antoine, sauf qu'il est aisé de le revoir encore et encore. La réalisation ne casse rien et le jeu très théâtrale parait daté, mais quel humour, et que de dialogues cultes! Le long métrage parfait pour initier n'importe qui à la belle langue de chez nous!
Comme carte de visite, il se fait difficilement mieux que le documentaire Félix de Jean-Claude Labrecque qui porte sur le grand Félix Leclerc. Court et concis, éclairant sans être trop superficiel, l'ouvrage donne le goût de redécouvrir l'artiste, mais également de visiter le Québec, de mieux saisir ses paysages, son Histoire et sa destinée. Cela fait changement d'assister en grand nombre à des grosses fêtes trop souvent vide de sens qui se veulent uniquement divertissantes, donc qui se détournent de la réelle importance de cette date qui est loin d'être fortuite.
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