Hurry Up Tomorrow n'est pas tant un film qu'une infopub pour le musicien The Weeknd. Le tout débute par un véritable vidéoclip (eh oui), puis ensuite un spectacle du chanteur tourmenté (Abel Tesfaye, horrible comédien) qui finit par se faire rattraper par ses démons. Le récit narcissique et prétentieux, d'un intérêt très limité, embrasse rapidement l'exercice de style vide et maniéré. C'est là que le doué cinéaste Trey Edward Shults (Waves) se transforme en émule de Gaspar Noé, cherchant à choquer et à en mettre plein la vue, mais en vain. C'est à se demander ce que les excellents Barry Keoghan et Jenna Ortega sont venus gagner dans toute cette galère. Reste la musique, qui est tout de même loin de faire l'unanimité. *1/2
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