lundi 4 novembre 2024

Film du jour: Pendant ce temps sur Terre


Créateur de J'ai perdu mon corps, un des plus beaux dessins animés des dernières années, Jérémy Clapin se risque au film de prises de vues réelles avec Pendant ce temps sur Terre, croisant récit de deuil et science-fiction. Un mélange qui ne prend malheureusement qu'à moitié. Malgré quelques scènes fortes, une utilisation efficace de la musique et une héroïne crédible, l'histoire peine à convaincre, n'explorant nullement ses nombreux thèmes féconds. Même sur le plan esthétique, l'ensemble aurait été bien plus fort... en animation. En salle à partir de vendredi. **1/2

dimanche 3 novembre 2024

Film du jour: Matt and Mara


Remarqué avec son précédent (et excellent) Anne at 13,000 Ft., le cinéaste canadien Kazik Radwanski est de retour avec le très différent Matt and Mara. Film axé sur la parole comme chez Rohmer et la trilogie amoureuse de Linklater, le récit s'article autour des retrouvailles ambiguës entre deux amis marqués par des parcours différents. Minimaliste, le long métrage aurait mérité d'être plus alerte sur le plan technique, même si la qualité du scénario et de l'interprétation rachètent quelque peu le tout. À découvrir au Cinéma Moderne. ***

samedi 2 novembre 2024

Film du jour: Frères


Yvan Attal et Mathieu Kassovitz campent des frères hantés par leur passé dans Frères d'Olivier Casas. Adapté d'un livre et inspiré d'une histoire vraie, le film d'une lourdeur abyssale est ponctué d'une narration explicative, d'une musique manipulatrice et d'enjeux qui laissent parfois à désirer (avec un détour au Canada ponctué de tous les clichés possibles et inimaginables). Une déception certaine, surtout devant la qualité de l'interprétation et le soin apporté à la mise en scène (avec ses jeux d'ellipses et cette caméra frétillante dans la nature, l'ombre de Malick n'est jamais bien loin). En salle. **1/2

vendredi 1 novembre 2024

Film du jour: Here


Robert Zemeckis aime voyager dans le temps. Avec Here, il propose une méditation sur les gens qui habitent un même lieu sur plusieurs décennies. Un exercice de style qui tombe à plat tant l'émotion est secondaire à côté d'une utilisation étonnante de la technologie. Ma critique complète est à lire sur Cinoche. **