Travaillant pour la première fois à partir d'un scénario qu'il n'a pas écrit, Nanni Moretti propose avec Tre Piani trois portraits sombres de l'Italie, des valeurs que l'on peut léguer aux enfants et qui finissent par diviser - ou rapprocher - des familles. Des enjeux puissants qui sont toutefois traités superficiellement, au détour de scènes souvent trop appuyées au symbolisme proéminent. Sans doute qu'il y a des moments magnifiques (comme cette danse impromptue), mais ils ne peuvent rien face aux séquences plus grotesques où l'on se demande s'il faut rire ou pleurer. Des interprètes de talent sont coincés dans des rôles monolithiques et peu aimables... ce que renversent heureusement les éclairants personnages féminins. **1/2
mercredi 11 mai 2022
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