Le cinéaste ukrainien Valentyn Vasyanovych est en train de se construire toute une filmographie. Une année à peine après son remarquable Atlantis, le voilà déjà de retour avec Reflection, une vision encore plus sombre de la guerre et des relations humaines. Comme toujours, c'est sa mise en scène exceptionnelle qui frappe les esprits tant les plans fixes sont longs et somptueux. Le cinéphile finit par se faire absorber dans ces toiles, arpentant les riches profondeurs de champs jusqu'à faire un avec ses inquiétudes. La grande violence happe rapidement, avant de s'amenuiser et que les personnages cherchent par les silences et une quelconque quête spirituelle - on se croit parfois chez Tarkovski tant le symbole est fort - de comprendre les mystères parfois ironiques de l'existence. Jusqu'à une conclusion sous le signe de la reconstruction, apaisante et mémorable. Ce soir au Cinéma Moderne. ****
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire