Parmi les meilleurs premiers films de la dernière décennie, Kaili Blues (2015) risque de se retrouver très haut dans notre palmarès. En rendant hommage à sa ville natale, Bi Gan signe un poème lancinant sur la mémoire et le temps qui passe, utilisant un esthétisme éblouissant rappelant le travail d'Andrei Tarkovski et d'Hou Hsiao-hsien qui éclate par une succession de fascinant plans séquences. Une véritable oeuvre d'art où l'on voudra se perdre encore et encore malgré son hermétisme et son formalisme. ****
mercredi 16 mars 2022
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