Fascinante étude du couple, The Comfort of Strangers rappelle que les voyages ne sont pas nécessairement là pour rapprocher les gens, surtout lorsque nos héros (Natasha Richardson, Rupert Everett) se perdent constamment à Venise et qu'ils sont recueillis par les inquiétants Christopher Walken et Helen Mirren. Entre horreur, séduction et perversité, cette adaptation du roman d'Ian McEwan par Paul Schrader bénéficie d'un scénario fort en gueule d'Harold Pinter, transformant toutefois ses personnages en véritables statues monolithiques qui finiront touchées par la fatalité. Une démonstration glaciale et énigmatique, où la photographie soignée de Dante Spinotti, la musique enveloppante d'Angelo Badalamenti et la garde-robe élégante d'Armani obsède autant sinon plus que le récit en place. ***1/2
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