Olivier Godin est certainement un des meilleurs dialoguistes du cinéma québécois. Il le prouve à nouveau avec Il n'y a pas de faux métier, son film le plus ambitieux et soigné visuellement en carrière, où une plume drôle, sensible et acérée permettent à une multitude de personnages excentriques de prendre réellement forme. Éclaté et imprévisible, l'ensemble en est un de trop plein, à la fois d'intrigues et de destins, de mots et de types d'humour exploré. À tel point que c'est justement cette tendance à ratisser si large, à traîner quelques fois en longueur, qui en fait son charme. Comme antidote aux spectres du 11 septembre, il n'y a rien de mieux. À découvrir sur grand écran au Cinéma Public, en espérant une sortie régulière prochaine... ***1/2
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