2020 débute en trombe avec plusieurs excellents longs métrages qui envahissent les salles de cinéma.
Synonymes: À prendre ou à laisser, la nouvelle création de Nadav Lapid (L'institutrice) confronte un jeune Israélien à sa nouvelle terre d'accueil: la France. Aussi brillant qu'essoufflant, ce tour de force que n'aurait pas renié Christophe Honoré regorge de mots, de sueurs et de désirs. Le courageux héros Tom Mercier n'est rien de moins qu'une révélation. Un Ours d'or pleinement mérité. ****
Les misérables: À la fois drame social façon La haine et suspense policier dans la lignée de Training Day, ce premier long métrage de fiction de Ladj Ly met le feu aux poudres dans la façon dont les forces de l'ordre bafouent littéralement la jeunesse en place. Après une première moitié plus humoristique et quelconque, le récit commence à chauffer jusqu'à sa finale explosive et inoubliable. ****
1917: Sam Mendes s'essaye au film de guerre avec cet exercice de style flamboyant, qui use de faux raccords afin de raconter en un «seul» plan les exploits de deux soldats britanniques. La technique (et la musique) est si brillante qu'elle finit par peser sur le récit, les personnages, l'émotion et l'humanité. ***1/2
Underwater: Kristen Stewart est une des meilleures actrices de sa génération. Mais qu'avait-elle à gagner en jouant dans ce Alien/Cloverfield des pauvres qui a été tourné en 2017? Rien ne fonctionne réellement au sein ce désastre sous-marin qui manque à la fois de tension, de suspense, de rebondissements, d'humour et d'une vision cinématographique - c'est pourtant signé William Eubank, dont le précédent effort The Signal s'avérait assez convaincant - digne de ce nom. **
Aucun commentaire:
Publier un commentaire