Pour son quatrième long métrage Malgré la nuit, Philippe Grandrieux continue à explorer le mouvement cinématographique des corps à travers une oeuvre radicale, éblouissante à bien des niveaux mais également un peu frustrante tant la caricature n'est jamais bien loin de l'expérimentation. Le scénario n'est qu'un prétexte à un jeu fantasmagorique sur les ombres et à une surabondance de théories psychanalytiques. Un peu comme si Alfred Hitchcock, David Lynch et Philippe Garrel avaient créé un enfant illégitime. Même si sur le coup cette oeuvre trop longue est difficile à digérer, un immense pouvoir d'hypnose s'en dégage, obsédant allègrement par la suite. De quoi avoir le goût d'y retourner à ses risques et périls, seulement pour la performance d'Ariane Labed. ***
lundi 28 mai 2018
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