La colonisation est au coeur du Fort des fous de Narimane Mari, qui utilise une utopie pour montrer une oasis qui a (ou aurait) pu exister dans quelques régions de la planète. En utilisant de vieux textes, des discours plus récents, des comédiens non professionnels et beaucoup d'improvisation, la réalisatrice opte pour une démarche à part entière. Surtout que cette véritable expérience immersive et impressionniste fondée sur la répétition, le temps qui passe et les longs plans fixes divisera le spectateur, le fascinera ou l’ennuiera haut la main. On se trouve dans la première catégorie, médusé par le flux de sons et d'images qui s'échappe de l'écran. ***1/2
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