On s'éclate beaucoup devant le savoureux The Wayward Cloud. En plus de reprendre ses obsessions fétiches (les longs plans fixes, le manque de communication entre les gens), le cinéaste Tsai Ming-liang se laisse aller à des dérives digne de comédies musicales, ensevelissant le tout sous une réflexion assez saugrenue sur le corps et les melons à travers différentes scènes sexuelles qui passent progressivement de la fantaisie humoristique aux malaises de plus en plus profonds. Et comme souvent chez lui, c'est la solitude qui a le dernier mot. Une oeuvre vraiment particulière, à déguster avec parcimonie. ****
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire