Entre l'optimiste d'un Capra et la douloureuse réalité d'un De Sica de l'époque du néoréalisme italien, One Wonderful Sunday d'Akira Kurosawa suit un rendez-vous amoureux chez un couple fauché. Le climat lourd de la crise économique et de l'après-guerre japonais contrastent avec un certain espoir et si le mélo n'est pas évité, cette belle histoire simple ravit par la force de ses thèmes, sa réalisation élaborée et son interprétation dévouée. Il y a même le quatrième mur qui est brisé vers la fin lors d'une scène douloureuse qui n'a toutefois pas l'effet escompté. ***1/2
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