Une multitude de films intéressants (et d'autres qui le sont sur papier) sortent cette semaine en formation DVD et Blu-ray.
Le seul à ne pas manquer est 99 Homes de Ramin Baahrani, une charge féroce et pas toujours subtile contre le capitalisme sauvage et le rêve américain. Seulement pour Michael Shannon qui y est hallucinant et l'incroyable séquence d'introduction. ***1/2
Avec ses lenteurs, son ton opaque et sa façon de jouer avec les attentes des spectateurs, Second Coming de Debbie Tucker Green n'est pas pour tout le monde. Mais si on y donne sa chance, on se retrouve avec un récit sensible qui oscille entre drame hyper réaliste et conte, et où d'excellents comédiens ont la chance de se faire valoir. ***
Ma critique
Sorti dans l'ombre du supérieur Spotlight, Truth de James Vanderbilt est un drame journalistique inspiré d'un fait réel qui ressemble parfois à quelques épisodes de la série Newsroom. La distribution est parfois plus convaincante que l'enjeu qui est traité un peu trop mollement. ***
Lily Tomlin crève l'écran dans Grandma de Paul Weitz, une farce multigénérationnelle extrêmement prévisible mais toujours drôle et coquine qui provoque son lot de fous rires. ***
Les histoires d'amour comme celle de Man Up de Ben Palmer ne sont pas très originales. Le duo formé de Lake Bell et de Simon Pegg fonctionne pourtant tellement bien qu'on oublie toutes ses largesses et sa conclusion qui goûte le sirop. ***
Freeheld de Peter Solett a beau être socialement engagé avec une cause importante, son traitement plat rappelle celui du plus banal des téléfilms. Une légère déception, surtout qu'on y retrouve la toujours flamboyante Julianne Moore en pleine possession de ses moyens. **1/2
Romance gothique qui aurait pu être fascinante mais qui demeure seulement esthétisante et ennuyante, Crimson Peak est un simple délire visuel et sonore de la part de Guillermo del Toro, qui a pourtant habitué le spectateur a beaucoup plus. **1/2
Autant Marécages était un opus de grande qualité, autant Ville-Marie du même Guy Édoin n'a pas du tout le même impact, se perdant au sein d'un scénario superficiel qui multiplie les personnages sommaires. Rien n'est à la hauteur de la première scène qui pique instantanément la curiosité. **
Pour voir dans quelle médiocrité patauge parfois la comédie américaine, il y a Love the Coopers de Jessie Nelson, une insignifiance rare où une multitude de vedettes sabotent temps et talent au sein d'une production qui lève le rapidement le coeur. *
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