Avant de se mettre complètement en mode Oscar, il y a plusieurs films très intéressants qui prennent l'affiche cette semaine au cinéma.
Le plus satisfaisant est certainement Rams de Grimur Hakonarson, une comédie irrésistible sur deux frères ennemis qui tentent de sauver leurs moutons malades des autorités sanitaires. Une oeuvre exemplaire, profonde et tristounette, qui transporte grâce à des émotions sincères et de magnifiques paysages. ****
Fort de leur jolie animation Une vie de chat, Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli remettent ça avec Phantom Boy, un dessin animé encore plus trépidant sur un enfant malade qui aide un policier à arrêter un malfrat. C'est drôle, touchant, enlevant, avec plein de références cinématographiques. ***1/2
Importante figure de la Nouvelle Vague roumaine, Radu Muntean (Mardi, après Noël) propose avec One Floor Below une très intéressante réflexion sur la culpabilité alors qu'un père de famille suspecte un voisin d'avoir assassiné son amie de coeur. Le rythme lent au ton méditatif évite le suspense usuel pour offrir une étude psychologique d'une froideur obsédante. ***1/2
Importante figure de la Nouvelle Vague roumaine, Radu Muntean (Mardi, après Noël) propose avec One Floor Below une très intéressante réflexion sur la culpabilité alors qu'un père de famille suspecte un voisin d'avoir assassiné son amie de coeur. Le rythme lent au ton méditatif évite le suspense usuel pour offrir une étude psychologique d'une froideur obsédante. ***1/2
Après s'être surpassée sur Partir et Trois mondes, Catherine Corsini revient sur terre avec La belle saison, un drame lesbien qui est plus convaincant lorsqu'il aborde sa délicate histoire d'amour que lorsqu'il se prend pour Olivier Assayas en voulant parler de la jeunesse et de Paris en 1971. ***
Satire qui traite par l'absurde du travail humanitaire de quelques personnes qui tentent de retirer un cadavre d'un puits d'eau potable, A Perfect Day de Fernando Léon de Aranoa est parfois très acéré et d'autres fois beaucoup plus mou. Tim Robbins y livre toutefois une hilarante performance. ***
Where to Invade Next est facilement un des "documentaires" les plus oubliables de Michael Moore. Une charge facile et discutable pour rappeler que le rêve américain fonctionne partout sauf aux États-Unis. Quelques éléments plus intéressants sont relevés vers la fin, mais c'est trop peu, trop tard. **1/2
Ma critique
Satire qui traite par l'absurde du travail humanitaire de quelques personnes qui tentent de retirer un cadavre d'un puits d'eau potable, A Perfect Day de Fernando Léon de Aranoa est parfois très acéré et d'autres fois beaucoup plus mou. Tim Robbins y livre toutefois une hilarante performance. ***
Where to Invade Next est facilement un des "documentaires" les plus oubliables de Michael Moore. Une charge facile et discutable pour rappeler que le rêve américain fonctionne partout sauf aux États-Unis. Quelques éléments plus intéressants sont relevés vers la fin, mais c'est trop peu, trop tard. **1/2
Ma critique
Les films de braquage se suivent et se ressemblent. Malgré une distribution impeccable (Ejiofor, Harrelson, Winslet, etc.) et une réalisation musclée de John Hillcoat, Triple 9 souffre de clichés à la tonne et d'un manque chronique d'originalité. **1/2
Entre l'action à la Louis Cyr, la romance façon Les pays d'en haut et le regard d'auteur plus documentaire qui évoque le travail de Carle et de Perrault, La Chasse-Galerie: La légende de Jean-Philippe Duval se refuse de choisir, n'étant peut-être pas la grande déception annoncée mais qui laisse tout de même sur son appétit tant l'ensemble aurait pu être beaucoup plus mémorable. **
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