Deux films superbes prennent l'affiche cette semaine pendant que les grosses productions américaines déçoivent.
Véritable chef-d'oeuvre qui parvient à amener du neuf à un sujet aussi éprouvé que l'holocauste au cinéma, Le fils de Saul de Laszlo Nemes surprend constamment par sa maîtrise technique et émotive. À voir absolument. ****1/2
Très touchante animation sur la solitude qui hante notre existence, Anomalisa de Charlie Kauffman ne peut que ravir par sa folie, sa chaleur humaine et sa tendre histoire d'amour. Un conte urbain qui rappelle l'univers de Kafka. ****
Retraçant une occupation sous fond de racisme qui s'est déroulée dans une université montréalaise à la fin des années 60, Ninth Floor de Mina Shum offre un regard éclairant sur cette époque. Dommage que la dernière partie, plus quelconque, ne soit pas à la hauteur de ce qui l'a précédée. ***
Ride Along 2 de Tim Story est pratiquement un calque de son prédécesseur. Un mélange d'humour et d'action sans finesse ni originalité avec un Kevin Hart qui met toute la gomme pour devenir le prochain Eddie Murphy. **
En quête de sens de Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière est un essai qui prêche aux convertis, parce que l'effort qui se questionne sur la spiritualité et l'égoïsme dans notre monde le fait de manière statique et didactique. Reste de très beaux paysages qui donnent le goût de voyager. **
Michael Bay délaisse ses Transformers pour 13 Hours: The Secret Soldiers of Benghazi, un drame de guerre maniéré, interminable et insupportable qui rappelle que le sujet - très rapproché du brillant Zero Dark Thirty - peut être traité de façon misérable. *1/2
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