Le cinéma d'Ozu a cette rare faculté de rendre triste et heureux à la fois. Early Spring en est un parfait exemple, bien que la mélancolie d'une existence peut-être inutile et l'aliénation d'une société de consommation sautent aux yeux de notre héros, un homme malheureux dans son ménage dans l'après-guerre. On le sent étouffer au sein de cette mise en scène claustrophobe qui semble l'engloutir complètement. Quelques moments plus légers et lumineux évitent cependant que l'on verse dans le mélo. Une très jolie fresque, sortie tout de suite après le plus grand classique (Tokyo Story) de son auteur donc toujours laissée dans l'ombre. ****
mercredi 27 janvier 2016
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