Il n'y a aucune meilleure façon de terminer l'année qu'avec un opus de Yasujiro Ozu. Avec son superbe Early Summer, le maître japonais offre un film choral drôle et émouvant sur - évidemment - une famille qui cherche à marier leur fille. On sent grandement le passage du temps sur le clan et la réalisation d'une souplesse phénoménale réserve son lot de petites surprises. ****1/2
samedi 31 décembre 2016
vendredi 30 décembre 2016
Top 70 des meilleurs films de 2016
2016 touche à sa fin. Pour l'occasion, parmi les centaines et centaines de films vus, voici mon top 70 des meilleurs longs métrages qui ont pris l'affiche au cinéma au Québec entre le 1er janvier et le 31 décembre 2016.
70. Écartée. Un ovni hilarant de la part de Lawrence Côté-Collins, où la manipulation et l’ambiguïté ne forment qu'un. Critique
69. Pays. Un agréable travail formel de Chloé Robichaud, qui se permet d'oser en filmant ses actrices comme personne d'autre. Critique
68. Waseskun. Un documentaire sensible et émouvant sur la nature humaine, peuplé de moments de noirceur et de lumière.
67. Callshop Istambul. Un documentaire cruellement d'actualité en ces temps où la crise des migrants accapare régulièrement l'actualité.
66. Everybody Wants Some!!. Un brin de nostalgie et de franche rigolade, gracieuseté de Richard Linklater. Critique
65. Oncle Bernard. Une leçon d'économie nécessaire et une réflexion opérante sur le dialogue au cinéma.
64. Marguerite. Une Catherine Frot majestueuse, capable de légèreté et de gravité... et parfois en même temps.
63. The Light Between Oceans. Une histoire d'amour comme il ne s'en fait plus, qui ravive le souvenir de David Lean. Critique
62. Embrasse-moi comme tu m'aimes. Un nouveau délire d'André Forcier pour mettre un peu de bonheur et de poésie dans notre quotidien. Critique
61. Captain Fantastic. Voir le monde autrement est possible grâce à un Viggo Mortensen plus charismatique que jamais. Critique
60. Victoria. Un portrait de femme acidulé où brille enfin Virginie Efira qui se permet de danser sur du Metronomy.
59. Kubo and the Two Strings. Un dessin animé de grande beauté qui rend un hommage sincère à la culture nippone. Critique
58. Neighbors 2. Un récit féministe qui fait rire encore et encore et qui rappelle que les bonnes suites sont possibles.
57. Phantom Boy. Une animation riche et bouleversante qui s'adresse à toute la famille.
56. Médecin de campagne. Une odyssée attachante où se démarche un François Cluzet à la dévotion certaine.
55. Tale of Tales. Une mise en scène dantesque pour une succession de contes sombres à donner des cauchemars à Disney. Critique
54. A Bigger Splash. Ralph Fiennes qui danse comme un dieu dans ce remake ensoleillé et divertissant à souhait. Critique
53. Love and Friendship. Le verbe est roi au sein de cette romance sarcastique de Whit Stillman qui donne un rôle en or à Kate Beckinsale. Critique
52. Hail, Caesar!. Un hommage jouissif et irrésistible des frères Coen à l'âge d'or hollywoodien, où une impressionnante distribution s'en donne à coeur joie.
51. De Palma. Un documentaire jubilatoire où le célèbre cinéaste revisite son oeuvre. Cela donne seulement le goût de revoir tous ses classiques! Critique
50. Little Men. Un portrait de famille déchirant pour cet agréable film d'Ira Sachs sur l'embourgeoisement.
49. One Floor Bellow. Un long métrage roumain à glacer le sang qui ne donne pas nécessairement le goût d'habiter en appartement.
48. An/Les délices de Tokyo. Un petit trésor qui fait amplement saliver et qui séduit énormément avec ses personnages si fins. Critique
47. Wiener-Dog. Todd Solondz s'éclate dans cette relecture noire d'Au Hasard Balthazar de Bresson.
46. Loving. C'est la grâce incarnée qui s'émane de cette histoire vraie campée à la perfection par Ruth Negga.
45. Nocturnal Animals. Une fascination hypnotique transcende des visions tordues de Tom Ford. Critique
44. Quand on a 17 ans. Facilement le meilleur effort d'André Téchiné depuis des lunes. Critique
43. Gleason. Un documentaire beau comme la vie et triste comme la mort, avec de l'espoir qui fait toute la différence.
42. Saint Amour. Le duo Delépine et Kerven donne un autre rôle immense à Gérard Depardieu qui aura rarement été aussi tendre.
41. Juste la fin du monde. Xavier Dolan met le feu aux poudres dans cet anti Mommy qui brûle tout sur son passage. Critique
40. Parfaites. Le plus beau film québécois est un documentaire sur la nage synchronisé dont la finition audio et vidéo s'exprime sur le plus grand des écrans.
39. The Neon Demon. On aime ou on déteste, mais il est impossible de ne pas ressortir hanté de cet objet de luxe techniquement admirable. Critique
38. The Age of Shadows. Le créateur de A Tale of Two Sisters s'amuse comme un diable dans l'eau bénite avec cette histoire d'espions qui laisse admiratif de virtuosité.
37. L'avenir. Mia Hansen-Love dirige merveilleusement Isabelle Huppert qui tente de se redéfinir face au temps qui passe. Critique
36. Hell or High Water. L'Amérique en prend pour son rhume dans ce néo western révélateur gorgé de thèmes importants. Critique
35. The Witch. On tremble encore devant la chèvre noir - l'animal, pas le vin - et le soin minutieux apporté aux détails. Critique
34. Sunset Song. Une romance épique du trop rare Terence Davies, qui révèle le talent insoupçonné d'Agyness Deyn.
33. Midnight Special. De la science-fiction à la hauteur d'Hommes qui ne laisse absolument rien au hasard. Critique
32. Dheepan. Les 2/3 de cette Palme d'Or de Jacques Audiard touchent le sublime. C'est déjà beaucoup. Critique
31. Ce sentiment de l'été. L'oeuvre kleenex de l'année, qui prend aux tripes du début jusqu'à la fin.
30. Mustang. Un cri de résistance au féminin, aussi essentiel qu'alarmant. Critique
29. Fatima. La vie des gens «ordinaires», montrée avec une simplicité et une justesse inouïe.
28. El Club. La suite spirituelle de l'oscarisé Spotlight, dont la complexité morale ne peut qu'enchanter.
27. Jackie. Un biopic pas comme les autres, porté par une Natalie Portman qui déboulonne les mythes. Critique
26. Aquarius. Une amer fable politique, doublée d'un portrait de femme qui réchauffe haut la main.
25. Au-delà des montagnes. Le grand Jia Zhang-ke change de registre avec ce tristounet mélo assumé sur la difficulté de communiquer.
24. The Lobster. L'obsession du couple est l'âme même de cette création extrêmement originale qui mélange absurde et solitude. Critique
23. Rams. Une comédie familiale réjouissante qui vient tout droit d'Islande, pour amateurs de béliers et de rires francs.
22. The Revenant. Une série B visuellement impeccable, avec un des plus grands ours du septième art.
21. Le bouton de Nacre. L'essence même du Chili au détour d'un poème qui ébranle toutes les certitudes.
20. Francofonia. La lettre d'amour de Sokourov envers la France, qui se veut un pensum immanquable sur l'Art. Critique
19. Le garçon et la bête. Une animation profonde, intrigante et sophistiquée d'un futur maître japonais. Critique
18, Knight of Cups. L'errance de Malick continue avec cette fronde enchanteresse qui se situe quelque part entre Godard et Sorrentino. Critique
17. Nick Cave - One More Time With Feeling. Impossible de retenir ses larmes devant cet hymne sur le deuil et la création.
16. Notre petite soeur. De la finesse qui agit sur les baumes de l'existence, offert par un Kore-eda plus près d'Ozu que jamais.
15. Mademoiselle. Du plaisir fou tout droit sorti de l'esprit tordu de Park Chan-wook, qui n'aura jamais été aussi sensuel. Critique
14. L'étreinte du serpent. Un voyage remarquable et inoubliable, pour les amateurs d'Herzog.
13. Anomalisa. Kaufman + sa solitude habituelle + animation unique = bijou à chérir de toute urgence. Critique
12. La loi du marché. Un Vincent Lindon extraordinaire, véritable bougie de ce drame prenant.
11. La fille inconnue. Les Dardenne tentent de mieux connaître l'autre dans cette fresque sociale et politique. Critique
Les descriptions de mes positions 10 à 1 se trouvent sur le site de Cinoche.
10. La La Land
9. Elle
8. Moonlight
7. Fuocoammare
6. Manchester by the Sea
5. Cemetery of Splendour
4. American Honey
3. Mia Madre
2. Le garçon et le monde
1. Le fils de Saul
22. The Revenant. Une série B visuellement impeccable, avec un des plus grands ours du septième art.
21. Le bouton de Nacre. L'essence même du Chili au détour d'un poème qui ébranle toutes les certitudes.
20. Francofonia. La lettre d'amour de Sokourov envers la France, qui se veut un pensum immanquable sur l'Art. Critique
19. Le garçon et la bête. Une animation profonde, intrigante et sophistiquée d'un futur maître japonais. Critique
18, Knight of Cups. L'errance de Malick continue avec cette fronde enchanteresse qui se situe quelque part entre Godard et Sorrentino. Critique
17. Nick Cave - One More Time With Feeling. Impossible de retenir ses larmes devant cet hymne sur le deuil et la création.
16. Notre petite soeur. De la finesse qui agit sur les baumes de l'existence, offert par un Kore-eda plus près d'Ozu que jamais.
15. Mademoiselle. Du plaisir fou tout droit sorti de l'esprit tordu de Park Chan-wook, qui n'aura jamais été aussi sensuel. Critique
14. L'étreinte du serpent. Un voyage remarquable et inoubliable, pour les amateurs d'Herzog.
13. Anomalisa. Kaufman + sa solitude habituelle + animation unique = bijou à chérir de toute urgence. Critique
12. La loi du marché. Un Vincent Lindon extraordinaire, véritable bougie de ce drame prenant.
11. La fille inconnue. Les Dardenne tentent de mieux connaître l'autre dans cette fresque sociale et politique. Critique
Les descriptions de mes positions 10 à 1 se trouvent sur le site de Cinoche.
10. La La Land
9. Elle
8. Moonlight
7. Fuocoammare
6. Manchester by the Sea
5. Cemetery of Splendour
4. American Honey
3. Mia Madre
2. Le garçon et le monde
1. Le fils de Saul
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