Pour le congé des Fêtes, plusieurs intéressantes sorties cinématographiques s'offrent à vous. Tout dépend si on est amateur de drame, de comédie, de documentaire ou de navet.
Fabuleuse fantaisie musicale, La La Land de Damien Chazelle rappelle le pouvoir des rêves dans la vie de tous les jours. Un véritable trésor qui se retrouvera à coup sûr dans n'importe quel palmarès de fin d'année. ****
Ma critique
Natalie Portman est incroyable dans Jackie où elle incarne à la perfection l'épouse éplorée de John F. Kennedy. Un rôle difficile au sein d'une oeuvre forte signée Pablo Larrain, dont le brio de la majestueuse mise en scène - quelle trame sonore! - détourne constamment les motifs du biopic classique. ***1/2
Natalie Portman est incroyable dans Jackie où elle incarne à la perfection l'épouse éplorée de John F. Kennedy. Un rôle difficile au sein d'une oeuvre forte signée Pablo Larrain, dont le brio de la majestueuse mise en scène - quelle trame sonore! - détourne constamment les motifs du biopic classique. ***1/2
Denzel Washington rappelle qu'il est un immense acteur dans Fences. Si l'on reconnaît un peu trop le schéma théâtral, que le film traîne en longueur et qu'il n'est pas toujours subtil, ses très bons comédiens compensent largement ces quelques faiblesses. ***
Les acteurs sont également le point fort du Fils de Jean, une coproduction entre la France et le Québec et qui parle de famille et de paternité. Une oeuvre sensible, qui ressemble toutefois trop au supérieur Je vais bien, ne t'en fais pas du même Philippe Lioret. ***
Inspirant documentaire sur la nourriture jetée qui peut servir aux personnes de la rue, Théâtre de la vie de Peter Svatek souffre d'une réalisation sans attrait et de sévères répétitions qui l'empêchent de bouleverser comme il aurait dû. **1/2
La guerre traitée par le regard d'enfants peut donner un résultat puissant. Ce n'est malheureusement pas le cas du Voyage de Fanny de Lola Doillon qui nage dans les clichés élémentaires et les morales édifiantes. Reste de très beaux paysages à se mettre sous la dent. **1/2
Il n'y a rien à faire. Les adaptations de jeux vidéo au cinéma sont toujours ratées et Assassin's Creed est le dernier exemple en liste. Malgré l'apport de Justin Kurzel (Macbeth), Michael Fassbender et Marion Cotillard, il s'agit d'une production plus belle que bonne qui s'enlise dans une intrigue inutilement compliquée. On sent que le film aurait dû être plus long et plus sanglant, pas dénaturé pour le plus grand nombre. **
Ma critique
Ma critique
Attendu pour les remises de prix, Lion de Garth Davis est un mélo de la pire espèce. Il s'agit d'une histoire vraie misérabiliste sur un enfant qui cherche sa famille. Tout dans la description du milieu lève le coeur - les Indiens ne sont que des méchants violeurs/kidnappeurs, mais le jeune héros est secouru par une gentille famille australienne - et la réalisation tellement appuyée finit par faire hurler de rire. **
À classer parmi les pires productions de 2016, Why Him? de John Hamburg est une exécrable farce vulgaire qui vampirise l'essence du rigolo Meet the Parents pour en donner une pâle copie inutile et jamais drôle. Oui, c'est à ce point insignifiant. *
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