Il y a une belle variété de films qui prennent l'affiche cette semaine, dont des drames, des comédies et même des dinosaures!
Après Barbara, le cinéaste Christian Petzold renoue avec son actrice fétiche Nina Hoss pour le encore plus abouti Phoenix, où il filme le retour à la réalité d'une femme défigurée dans l'Allemagne de l'après guerre. Le résultat, fort en gueule, malsain par moment, toujours politisé, captive amplement. On dirait parfois un Vertigo nazi qui aurait été réalisé par Fassbinder mais sans son cynisme habituel. ***1/2
Suite à un détour vers le mélodrame, Emmanuel Mouret revient à la comédie romantique qui a fait sa renommée. Sans se renouveler, Caprice est doté d'un charme si exquis et d'un humour spirituel si savoureux qu'on veut tout abandonner pour le suivre. ***1/2
Tourné sur une année, 52 Tuesdays de Sophie Hyde prend un sujet à la mode - le désir d'une mère d'être père - et offre un traitement naturaliste et sans psychologie inutile en suivant les répercussions de ce souhait sur leur fille adolescente. Et ça marche fort plus souvent qu'autrement. ***1/2
Dès son ouverture en faux plan séquence, Papa ou maman de Martin Bourboulon annonce ses couleurs: il s'agit d'une farce hystérique et attachante, moralisatrice mais pas désagréable sur des parents qui sont disposés à toutes les bassesses pour ne pas avoir la garde de leurs enfants. ***
Très attendu, Jurassic World de Colin Trevorrow en décevra plus d'un. Pas que cette aventure parsemée d'humour et d'action où tout est plus gros ne soit pas divertissante. C'est seulement qu'elle ne comporte aucun âme et que les personnages ne sont pas très intéressants. En gros, ce n'est qu'un remake machiste du premier mais en série B. **1/2
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