Il n'y a pas que Jurassic World dans la vie. Tous les films qui prennent l'affiche cette semaine sont supérieurs et ils n'attendent que d'être découverts.
Meilleure animation de Pixar/Disney depuis Wall-e, Inside Out de Pete Docter est un véritable délice pour petits et grands. Impossible de résister à ce récit ingénieux où les émotions d'une adolescente doivent se côtoyer en moments de stress intense. C'est drôle, intelligent et extrêmement touchant. ****
Sans aucun doute le plus intéressant long métrage à décrire la grève étudiante québécoise même s'il provient du Mexique, Güeros d'Alonso Ruiz Palacios est un délire très Nouvelle Vague en noir et blanc sur des jeunes gens qui cherchent un ancien chanteur populaire. Un Searching for Sugar Man revisité qui passionne allègrement. ***1/2
Eden de Mia Hansen-Love a beau décrire le parcours d'un DJ dans le Paris des années 90 et 2000, il n'a rien du biopic typique. C'est davantage une réflexion sur le temps qui passe, les bonheurs et les occasions manquées. Du cinéma mélancolique à rapprocher de celui de Sofia Coppola. ***
Grand gagnant de la dernière édition de Sundance, Me and Earl and the Dying Girl d'Alfonso Gomez-Rejon sent un peu la formule, bien qu'il traite avec un délicat ton doux-amer des tourments de l'adolescence. À découvrir seulement pour tous ces hommages sentis au septième art. ***
Histoire vraie sur le procès médiatisé d'un potentiel violeur et tueur en série, L'affaire SK1 de Frédéric Tellier peut compter sur de très bons interprètes (Raphaël Personnaz, Nathalie Baye, Olivier Gourmet...) pour convaincre de son bien fondé. Si seulement sa mise en scène, de facture télévisuelle, avait été plus soignée... ***
Adaptation d'un populaire roman britannique, Testament of Youth de James Kent qui porte sur les aléas amoureux d'une jeune femme avant la Première Guerre mondiale sent également la production luxueuse de la BBC, avec une finale moralisatrice au possible. Reste une solide distribution et quelques images formidables aux métaphores puissantes. ***
Effort bien intentionné mais un peu trop maladroit et symbolique qui traite de sujets essentiels (dont la drogue du viol), Antoine et Marie prouve à nouveau le grand talent de directeur d'acteurs de Jimmy Larouche. Laissons-lui quelques films avant de le juger trop sévèrement... **1/2
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