Quelle malchance d'avoir raté Le démantèlement de Sébastien Pilote lors de son passage au FNC ou lors des projections de presse! Je me promets toutefois de me rattraper le plus tôt possible. J'ai cependant pu voir les trois autres films qui prennent l'affiche cette semaine.
Le plus réussi est Au nom du fils de Vincent Lannoo, un pamphlet drôle et virulent sur une femme qui remet sa foi en question. La critique envers la religion est cinglante et même si le film cherche parfois à choquer en vain, l'ensemble ne manque pas d'attrait. ***
Plus conventionnel est The Book Thief de Brian Perceval, un mélodrame bien intentionné se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale en Allemagne, alors qu'une petite fille est initiée aux horreurs des conflits et à la beauté de la littérature. L'ensemble est un peu mièvre, sauf que la qualité de l'interprétation (d'Emily Watson, de Geoffrey Rush et surtout de la jeune Sophie Nélisse) sauve largement la mise. ***
À éviter de toute urgence est The Best Man Holiday de Malcolm D. Lee, qui reprend les personnages du long métrage The Best Man pour montrer comment le passage du temps (15 ans) n'est pas bon pour tout le monde. Entre les êtres sans intérêt, les situations affligeantes, les clichés à la pèle et les drames qui font hurler de rire, l'ennui se veut palpable. Surtout que le tout s'échelonne sur plus de deux heures... Eh, misère! *
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