Quelles semaines exceptionnelles au niveau des sorties de films au cinéma! Je me promets un jour de revenir sur Les manèges humains, Ernest et Célestine, The Gatekeepers et Le Tableau. Mais en attendant, voici ce qu'il ne faut pas manquer... ou éviter de toute urgence.
Magnifique animation japonaise sur une mère qui doit élever seule ses deux enfants, Les enfants loups de Mamoru Hosoda est un conte intelligent et poétique pour toute la famille qui fait pleurer abondamment. À voir absolument! ****
Documentaire éclairant sur les crises que vivent le journalisme, Shadows of Liberty de Jean-Philippe Tremblay vulgarise avec soin et précision une réalité trop peu connue. À méditer avant qu'il ne soit trop tard. ***1/2
Projet laboratoire qui n'est pas dénué d'intérêt, Finissant(e)s de Rafaël Ouellet aurait dû prendre l'affiche il y a quelques années tant le projet appartient à la première vie du cinéaste (avant Camion). Cela n'empêche pas cet essai sur la jeunesse d’enivrer par sa mise en scène maîtrisée. ***
Pour leur première réalisation, les scénaristes de The Hangover (Jon Lucas et Scott Moore) reprennent exactement la même formule: celle de la folle nuit sans lendemain. Bien que parsemé de flashs cocasses, 21 & Over ne tarde pas de tourner à vide. **1/2
The Last Exorcism Part II est un peu à The Last Exorcism ce que Blair Witch Project 2 était au premier Blair Witch Project: une suite sans grande originalité, pas inintéressante mais exagéré, qui procure peu de réel frissons. On s'attendant à mieux de la part du metteur en scène Ed Gass-Donnelly. **1/2
Trop enfantin pour les adultes et trop violents pour les jeunes âmes, Jack the Giant Slayer de Bryan Singer n'arrive pas à remettre au goût du jour une histoire classique. Les bons comédiens sont coincés dans des rôles ingrats et les effets spéciaux (ainsi que la 3D) ne sont pas particulièrement attrayants. **
S'inspirant de la véritable histoire d'une chef qui a cuisiné pour le Président de la République, Les saveurs du palais de Christian Vincent est une sorte de téléfilm moralisateur et sans relief, prévisible au possible. La nourriture fait saliver et Catherine Frot est tout à fait dans son élément, mais ce que c'est quelconque! **
On aurait tellement aimé dire du bien de La légende de Sarila de Nancy Florent Savard, cette animation québécoise en 3D qui est inspirée de mythes amérindiens. On sent que le projet a été réalisé avec coeur et il n'est pas banal. Mais seul les enfants de 5 ans y soutireront le moindre plaisir. Et encore là... **
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