En attendant son génial Spring Breakers, c'est le moment propice de (re)découvrir Julien Donkey-Boy, deuxième fresque de l'enfant terrible du cinéma Harmony Korine. Dans cette oeuvre délirante sur un jeune homme schizophrène, la réalisation démentielle s'épouse au sujet, ce qui donne des images déformées et un véritable travail sur le son. L'intrigue un brin répétitive a de sérieuses limites, sauf qu'elle n'empêche pas le malaise et la poésie de surgir. Surtout que cette déflagration pour les sens rappelle que la société ne se porte pas bien et que ce n'est pas nécessairement les gens «handicapés» qui doivent en porter le fardeau. Hermétique et très particulier, pour une expérience pas comme les autres. ***
vendredi 29 mars 2013
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