Il y en a des sorties cette semaine! Impossible de tout couvrir. Pourtant, avec le recul, j'ai pu voir pas moins de 9 nouveautés! Alors qu'est-ce qu'on va voir en fin de semaine?
Stoker de Park Chan-wook (Oldoy). Sans hésitation. Cet hommage à Hitchcock où une jeune femme a maille à partir avec son beau-père offre la réalisation la plus spectaculaire de l'année. Les ellipses y sont superbes, les comédiens impeccables, la musique reste en tête et même si l'histoire aurait pu être encore plus dense, on s'amuse fortement. ****
Même s'il n'est pas aussi renversant qu'Elle s'appelle Sabine, J'enrage de son absence de Sandrine Bonnaire est un essai courageux sur un homme en deuil qui se lie d'amitié avec le fils de son ancienne femme. La mise en scène est tendue et William Hurt offre une performance déchirante. Il n'y a que cette fin qui est un peu décevante... ***1/2
Sélection de l'Australie aux Oscars, Lore de Cate Shortland parle de la Seconde Guerre mondiale avec nouveauté. Surtout, l'effort présente des images exceptionnelles qui font presque oublier le scénario qui tourne un peu en rond. ***
Vous connaissez les ondes musicales Martenot? Non? Le très intéressant documentaire Le chant des ondes de Caroline Martel est pour vous. L'idéal pour tout savoir sur cet instrument de musique qui a à la fois influencé Beau Dommage et Radiohead. Le traitement est parfois statique et le discours s'adresse souvent plus aux initiés. Mais ce qu'il y a de belles découvertes à faire! ***
Un sentiment qui s'exprime à nouveau devant Horse Palace de Nadine Gomez, qui fait découvrir des merveilles dans le quartier Griffintown de Montréal. Le documentaire atteint rapidement son point de saturation, ce qui n'empêche pas ses intervenants de toucher. ***
Après son réussi Coeur animal, Séverine Cornamusaz est de retour avec Cyanure, un drame en ruptures de ton sur un père gangster qui revient hanter sa famille. On sent le potentiel autour des thèmes et des personnages, sauf que la démarche n'est guère convaincante. Tout comme l'accent de Roy Dupuis. **1/2
L'histoire se répète avec A Dark Truth de Damian Lee. Parler de la guerre de l'eau est une excellente idée et Andy Garcia offre un vibrante performance. Cela ressemble malheureusement à un téléfilm fauché qui se transforme en Rambo à mi-temps. **
C'est encore pire dans The Call de Brad Anderson où une téléphoniste du 911 cherche à aider une jeune fille kidnappée. Il y a tellement de fils blancs et d'incongruités que le spectateur est exaspéré par cette série B bidon. Surtout que le tout aurait pu être vraiment intéressant. *1/2
Le navet de la semaine est toutefois L'arbre et le nid de Valérie Pouyanne, une infopub sur les sages-femmes qui satanise l'accouchement à l'hôpital. Rarement au aura vu autant de mauvaises fois que dans cet objet de propagande qui détourne les faits à son propre avantage. Dangereux. *1/2
Je reste sans voix: nous avons exactement le même avis sur Stoker. ;-) Et oui, c'est l'une des meilleures réalisations de l'année!
RépondreEffacerYeah!
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