Film du jour: Dracula

Pour l'Halloween, on voudra se plonger dans Dracula, le long métrage de trois heures (et non sans longueur) de Radu Jude qui traite de politique et de cinéma à travers une série de sketchs absurdes et vulgaires qui a bénéficié d'une intelligence artificielle d'une laideur incroyable. Il faut le voir pour le croire! Ma critique complète est à lire dans le numéro d'automne de Ciné-Bulles. ****

Film du jour: L'accident de piano

Quentin Dupieux embrasse la noirceur dans L'accident de piano où il suit le parcours d'une star du web. Avec son scénario multi-couches, le cinéaste parle du monde d'aujourd'hui avec un violent humour absurde qui se veut peut-être trop cynique et nihiliste. Dans le rôle titre, Adèle Exarchopoulos apparaît complètement transformée, livrant une prestation mémorable. ****

Film du jour: Nouvelle Vague

Richard Linklater signe avec Nouvelle Vague le film le plus jubilatoire de l'année. Le récit n'est pas tant celui de la reconstruction du tournage d'À bout de souffle qu'un prétexte pour encourager les gens à tourner entre amis tout en brisant les règles. Cela donne une oeuvre libre et jouissive, un véritable fantasme de cinéphiles. ****

Ciné-bulles hiver 2025

L'automne bat son plein et avec lui, une nouvelle édition de Ciné-Bulles. Pour l'occasion, j'explore les films La mort n'existe pas de Félix Dufour-Laperrière, Dracula de Radu Jude et Trois amies d'Emmanuel Mouret. Bonne lecture!  

Film du jour: Le million

Cela ne s'arrange pas pour Christian Clavier. Dans Le Million de Grégoire Vigneron, il campe pas un mais deux personnages hystériques au côté d'un jeune premier sans charisme (Rayane Bensetti). Cette nuit la plus longue n'est pas tant pour celle du héros qui doit remettre dans un coffre une valise pleine de fric que pour le spectateur qui doit se farcir cette comédie misogyne et jamais drôle. *1/2

Film du jour: Good Boy

Un chien cherche à protéger son maître qui se trouve dans une maison hantée dans Good Boy de Ben Leonberg. L'ingénieux canevas de présenter l'horreur sous les yeux du meilleur ami de l'homme est brillant, rendant le sentiment d'effroi différent tout en procurant un attachement certain entre les deux personnages. Si les moments d'égarements ne sont pas rares, ils sont rachetés par la mélancolie ambiante et, évidemment, par la prestation éblouissante du héros à quatre pattes Indy. ***1/2

Un simple accident (critique)

Jafar Panahi frappe fort avec Un simple accident, où il interroge le désir de vengeance de victimes face au régime. Une Palme d'Or qui ne laissera personne indifférent. Ma critique est à lire sur Cinoche. ****1/2

Film du jour: Anemone

Daniel Day-Lewis sort de sa retraite pour jouer dans le premier long métrage de son fils Ronan. Cela est tout à fait normal en fonction du sujet (un père en cavale hésite à secourir son fils en danger). Mais Anemone laisse de glace. Malgré la conviction de ses interprètes et une superbe trame sonore, le récit s'apparente davantage à un vidéoclip verbeux et luxueux qui ne traite jamais en profondeur ses enjeux. **1/2

Kaamelott: Deuxième volet (partie 1) (critique)

Difficile d'allonger davantage la sauce que dans Kaamelott: Deuxième volet (partie 1) d'Alexandre Astier, qui multiplie les quêtes de ses chevaliers pendant 139 longues minutes sans jamais faire commencer son film. Si le résultat est techniquement au point, le long métrage ennuie et n'amuse presque pas. Ma critique est à lire sur Cinoche. **

Film du jour: Dream Eater

Produit par Eli Roth, Dream Eater de Jay Drakulic, Mallory Drumm et Alex Lee Williams est un film d'horreur sur un somnambule qui serait peut-être possédé. Utilisant la structure du found footage, le récit peine à captiver et ne fait jamais peur. Si le scénario multiplie les ramifications (sur les sectes, Lovecraft et compagnie), il fait rarement sens et l'interprétation manque de subtilité. À découvrir au cinéma. **

Film du jour: Le train

Pour sa première réalisation au cinéma, Marie Brassard propose avec Le train un envoûtant récit d'initiation entre ici et ailleurs. Porté par un rythme ankylosé, le long métrage traite de rêves et de liberté, utilisant toutes les ressources de son art afin de faire voyager son spectateur. Si le récit peut paraître ténu, il est sans cesse agrémenté par les zones d'ombres du scénario et les riches performances de ses interprètes. ***1/2

Nobody 2 (critique)

Autant l'original était un film d'action divertissant, autant sa suite Nobody 2 sent le réchauffé à plein nez. Cela dit, le blu-ray est techniquement au point (soin constant apporté aux images, pistes sonores immersives à souhait) et l'édition de collection comporte plusieurs séquences supprimées et deux documentaires sur le tournage et la création des scènes explosives. Ma critique du film est à lire sur Cinoche. **

Film du jour: Blue Moon

Biopic singulier sur le parolier oublié Lorenz Hart, Blue Moon est une comédie mélancolique de la part de Richard Linklater, qui utilise un schéma théâtral afin de faire triompher ses dialogues qui fondent dans la bouche. Si tous les acteurs sont excellents (de Margaret Qualley à Andrew Scott), c'est Ethan Hawke qui crève l'écran, trouvant un de ses plus beaux rôles. Sa figure amère marque les esprits, au même titre que cette oeuvre verbeuse qui grandit longtemps après la tombée du générique. ***1/2

Film du jour: A House of Dynamite

Un missile nucléaire se dirige droit sur les États-Unis et les autorités n'ont que 18 minutes pour réagir. Tel est le canevas explosif de A House of Dynamite, le nouveau film de Kathryn Bigelow. Comme toujours chez la réalisatrice de Zero Dark Thirthy, la mise en scène extrêmement dynamique tient le spectateur sur le bout de son siège. Ce n'est pas toujours le cas du scénario répétitif de Noah Oppenheim qui scinde les points de vue comme dans Rashomon et de son exploration élémentaire des émotions humaines. Mais lorsque le suspense tient le haut du pavé, rien ne peut l'arrêter... même pas une bonne dose de propagande. À découvrir au cinéma et sur Netflix dès le 24 octobre. ***1/2

Film du jour: Ballad of a Small Player

Sur une lancée irrésistible depuis All Quiet on the Western Front et Conclave, Edward Burger signe pour Netflix Ballad of a Small Player, une oeuvre techniquement éblouissante (le soin apporté aux images et aux mélodies donne le tournis) mais qui tourne rapidement à vide tant elle est glaciale et superficielle. Même si Colin Farrell est impressionnant en joueur invétéré, le minceur et la fadeur du scénario finissent par lasser. En salle. **1/2

Film du jour: Urchin

Harris Dickinson n'est pas seulement un excellent acteur. Avec son premier long métrage Urchin, il prouve déjà un grand talent pour la réalisation. Ce qui n'aurait pu qu'être un drame classique sur un marginal en situation d'itinérance brouille les cartes en y intégrant des aspects oniriques. Le film vibre d'un rythme unique et si l'ensemble finit un peu trop par frayer avec le cinéma d'Andrea Arnold, Frank Dillane livre une performance intense d'un antihéros peu aimable. ***1/2

Good Fortune (critique)

Allier le rire au social n'est pas évident et Aziz Ansari propose avec Good Fortune un petit film inspirant mais vite oublié, où Keanu Reeves surprend en ange. Ma critique est à lire sur Cinoche. *** 

Film du jour: Resurrection (FNC)

Rien n'est à l'épreuve de Bi Gan. À travers son ambitieux Résurrection, le cinéaste chinois retrace rien de moins que l'histoire du septième art. Des segments fulgurants où il explore les cinq sens humain en autant de style cinématographique. Si les récits peuvent paraître abscons, le pouvoir de fascination opère comme des rêves. Ceux qui permettent de se perdre à l'écran afin de vivre réellement. Sa mise en scène prodigieuse est un véritablement ravissement pour les yeux et les oreilles et il faudra sans doute revoir le tout plus d'une fois pour en saisir toutes les subtilités. À découvrir aujourd'hui au FNC. ****

Black Phone 2 (critique)

Rare suite à ne pas reprendre le modèle original, Black Phone 2 de Scott Derrickson lorgne plutôt vers A Nightmare on Elm Street dans la façon de ramener le mal incarné brillamment par Ethan Hawke. Si l'ensemble est plutôt chiche en frisson, les cauchemars surréalistes qui ponctuent le récit satisferont à coup sûr les amateurs du genre. Ma critique est à lire sur Cinoche. ***

Film du jour: O Ultimo Azul (FNC)

Grand prix du jury au dernier festival de Berlin, O Ultimo Azul permet à son cinéaste Gabriel Mascaro (Divino Amor, Boi Neon) de continuer à filmer autrement son pays le Brésil. Face aux absurdités en place, le scénario se met du côté des marginaux et si la fable s'essouffle à mi-chemin, elle est mise en scène avec un sens raffiné du détail et interprétée subtilement par tous ses comédiens. ***1/2

Film du jour: A Useful Ghost (FNC)

Croisement improbable entre Oncle Boonmee et Rubber (!), A Useful Ghost est un premier film extrêmement singulier de la part de Ratchapoom Boonbunchachoke, qui s'est mérité le Grand Prix de la dernière Semaine de la critique du Festival de Cannes. Dans cette fable scindée en deux, qui débute lourdement dans la comédie loufoque et extrêmement répétitive entre un veuf et l'âme de son épouse réincarnée dans une aspirateur, avant de se transforme en brûlot politique aussi jouissif qu'imprévisible, tout peut y arriver. Et arrivera... à condition de survivre à la première heure de ce trop long métrage qui s'étend sur plus de deux heures. Au final, on obtient une conclusion dantesque à la Bacurau et la naissance d'un jeune cinéaste qui affiche beaucoup de style derrière la caméra. ***

Film du jour: Kiss of the Spider Woman

Jennifer Lopez et Tonatiuh crèvent l'écran dans Kiss of the Spider Woman. Dommage que le drame musical de Bill Condon alterne aussi mal entre le réel et le fantasme, rendant inégale et parfois même pénible l'adaptation du roman de Manuel Puig. Afin de soutirer le maximum de cette riche manière première, mieux vaut revoir l'excellente transposition de 1985 qui mettait en vedette William Hurt et Raul Julia. **1/2

Film du jour: Little Trouble Girls (FNC)

Sélection de la Slovénie à la prochaine cérémonie des Oscars, Little Trouble Girls d'Urska Djukic arrive à révolutionner le récit d'apprentissage féminin grâce à son climat de sensualité, son émotion à fleur de peau et la présence envoûtante de son héroïne. Seule ombre au tableau: le symbolisme qui se veut appuyer. À découvrir le 18 octobre. ****

Film du jour: The Mastermind (FNC)

Film de casse en apparence ludique et divertissant, The Mastermind de Kelly Reichardt est en réalité une oeuvre subtile et importante sur le commun des mortels qui se détourne trop souvent de l'essentiel (la guerre, la misère) pour se concentrer sur son nombril (s'en mettre plein les poches). C'est ce que fait l'antihéros (excellent Josh O'Connor) de cette création minimaliste et jazzée comme sa trame sonore, un voleur qui n'aurait pas dépareillé dans le Pickpocket de Bresson et qui multiplie sans cesse les mauvaises décisions. Présenté aujourd'hui, le 17 octobre et le 19 octobre. ****

Film du jour: Kontinental '25 (FNC)

Radu Jude n'est pas le plus important cinéaste des dernières années pour rien. Ses films caustiques mélangent avec maestria la farce cynique et le drame social à saveur politique. C'est à nouveau le cas de Kontinental '25 qui détourne le classique Europa 51 de Rossellini pour parler de l'Europe d'aujourd'hui  et le résultat n'est évidemment pas beau à voir. Filmé à l'aide d'un téléphone et laissant toute la place aux rencontres et aux dialogues, le long métrage fascine... même s'il faut être un adepte du cinéaste iconoclaste afin de prendre totalement son pied. ****

Blu-Ray: The Bad Guys 2

Aussi drôle, charmant et mouvementé que son prédécesseur, The Bad Guys 2 de Pierre Perifel remet cela avec une autre intrigue aussi amusante qu'oubliable. Le blu-ray bénéficie d'une immersion sonore à toute épreuve et d'un rendu visuel impeccable. Cette édition de collection comporte une piste de commentaires du cinéaste et de l'équipe de production, mais également de scènes supprimées, d'un bêtisier, de documentaires variés (sur les personnages, l'esprit d'équipe, l'élaboration des séquences d'action, etc.) et d'un court métrage inédit. *** (Universal)

Film du jour: To the Victory! (FNC)

Docu-fiction sur l'amitié, la famille, le cinéma et l'Ukraine, To the Victory! est un exercice de style fascinant de la part de Valentyn Vasyanovych (Atlantis, Reflection), qui mélange le réel et l'artifice. Si l'ensemble flirte avec l'auteurisme narcissique, la mise en scène époustouflante ponctuée de longs plans souffle tout sur son passage. Présenté aujourd'hui et le 19 octobre. ***1/2

Tron: Ares (critique)

Tron est de retour avec Ares, une oeuvre visuellement et musicalement extraordinaire, mais chiche sur le plan scénaristique et humain. Ma critique est à lire sur Cinoche. ***

Film du jour: V. Maria (FNC)

Habitué du Festival du nouveau cinéma, Daisuke Miyazaki traite avec son nouveau film V. Maria de filiation et de musique. Le rythme lent et posé permet l'immersion d'une adolescente dans un univers qui résonne auprès de sa mère décédée et si l'ensemble se veut au final assez prévisible, il ne manque ni de fraîcheur ni de sensibilité.

Roofman (critique)

Channing Tatum trouve un de ses meilleurs rôles dans Roofman de Derek Cianfrance, une incroyable satire sur un voleur qui s'est caché pendant des mois dans un magasin de jouets. Ma critique est à lire sur Cinoche. ***1/2

Film du jour: Mémoires affectives (FNC)

Possiblement le film le plus important de son réalisateur Francis Leclerc, Mémoires affectives (2004) plonge le spectateur dans la tête fragmentée de son héros. Ambitieux, conceptuel sans être totalement accompli, ce tour de force bénéficie de la présence immense de Roy Dupuis. À redécouvrir au FNC en version restaurée aujourd'hui et le 13 octobre. ***1/2

Film du jour: Un balcon à Limoges (FNC)

Le Festival du nouveau cinéma bat son plein jusqu'au 19 octobre. On pourra notamment découvrir Un balcon à Limoges de Jérôme Reybaud, une comédie pimentée sur les classes sociales. Aussi verbeux qu'imprévisible, le récit minimaliste se savoure grâce aux compositions colorées et dansantes de ses actrices et si le film ne va jamais au bout de sa folie, il a la bonne idée de ne pas traîner en longueur. À découvrir aujourd'hui et le 12 octobre. ***

Film du jour: Le mystère Picasso

Documentaire ultime sur l'art, Le mystère Picasso (1955) d'Henri-Georges Clouzot montre Pablo Picasso en plein processus créatif. La peinture s'anime à l'écran avec imagination et style, mais également des doutes et parfois une envie de tout bousiller. Le processus simple privilégie l'image aux mots et il en dit long sur ce passage des idées à l'action. ****1/2 

Film du jour: A Little Prayer

Ce sont dans les petits pots que l'on retrouve les meilleurs onguents. Cette maxime représente à la perfection le superbe A Little Prayer d'Angus MacLachlan, une bouleversante histoire familiale qui sort du lot grâce à la finesse de ses dialogues et la justesse de ses interprètes. Le récit minimaliste n'est pas sans évoquer le cinéma Ozu et le film ne s'oubliera pas de sitôt. À découvrir en vidéo sur demande via Music Box Films. ****

Film du jour: The History of Sound

The History of Sound d'Oliver Hemanus n'est pas à un paradoxe prêt. D'un côté, il s'agit d'une puissante histoire d'amour où tout - la photographie, la musique et surtout les performances de Paul Mescal et de Josh O'Connor - sont particulièrement soignées. De l'autre, le film garde l'émotion à distance et sa mise en scène ampoulée à l'émotion manipulatrice ne s'avère très souvent qu'un ersatz de Brokeback Mountain. ***

Film du jour: Bone Lake

Si le Théorème de Pasolini avait pris la forme d'un film d'horreur de série B, il aurait pu ressembler à Bone Lake de Mercedes Bryce Morgan, où la présence d'un mystérieux couple vient troubler deux amoureux en vacances. La première partie drôle et sexy finit toutefois par se transformer en un jeu de massacre gore, beaucoup plus terne et prévisible. La mise en scène poussive et l'interprétation dans le ton de l'ensemble piquent toutefois la curiosité. **1/2

Film du jour: Sewâtsiwin: Ils sont sacrés

Explorant à la fois l'identité autochtone et autiste, Sewâtsiwin: Ils sont sacrés s'avère un documentaire prenant de la part de Kim O'Bomsawin. La lumière porte cet essai sensible en faisant rejaillir ses discours inspirants et ses personnages attachants. Dommage que l'effort finit par stagner et se répéter, ayant sans doute plus d'impact sous la forme du court ou du moyen métrage. ***

Film du jour: Stella. A Life.

Paula Beer est épatante dans Stella. A Life, un biopic qui retrace le parcours d'une jeune femme juive qui est passée de victime à collaboratrice dans l'Allemagne nazie. Plus le classique, le film de Kilian Riedhof se met véritablement en branle dans la seconde partie, beaucoup plus intéressante que la première. Malgré ses moments d'errance, le récit met le doigt sur la douloureuse complexité de la survie, qui est capable de transformer un être humain en bête sauvage. À découvrir en vidéo sur demande via Film Movement. ***

The Smashing Machine (critique)

Dwayne Johnson sera sans doute nommé aux Oscars pour The Smashing Machine, un drame sportif enlevant de Benny Safdie, où il trouve le rôle de sa carrière. Ma critique est à lire sur Cinoche. ***1/2

Film du jour: Peau à peau

La naissance de son enfant plonge une mère dans l'effroi dans Peau à peau de Chloé Cinq-Mars, qui nage dans les mêmes eaux que Lost Song de Rodrigue Jean et Repulsion de Roman Polanski. La première partie, angoissante à souhait, permet à Rose-Marie Perreault de briller. Dommage que la seconde, plus conventionnelle dans sa façon d'aborder l'horreur, se termine avec une révélation qui laisse à désirer. ***

Film du jour: Borderlands

Une des pires adaptations d'un jeu vidéo, Borderlands est un ratage sur toute la ligne: histoire recyclée de Star Wars et Mad Max, réalisation insignifiante d'Eli Roth, scènes d'action indigestes, humour enfantin, interprètes laissés à eux-mêmes. On ajoute à cela un des personnages les plus horripilants de l'Histoire - le robot à la voix de Jack Black - et on obtient l'une des créations les plus atroces de 2024. *1/2