S'il a déjà traité la mort soudaine de son père par le biais de la littérature, c'est la première fois que Christophe Honoré l'aborde pas le cinéma. Il le fait d'une brillante façon par l'entremise de Le lycéen, filmant les répercussions tragiques de cette disparition sur un adolescent. Généreux (un peu trop, s'il faut se fier à la durée du récit), le film embrasse les thèmes et les humeurs avec volupté, se tenant du côté de la mélancolie plutôt que de la tragédie. La mise en scène souple qui se tient près des corps fait le reste, tout comme la dévotion des acteurs, d'une Juliette Binoche éplorée (clin d'oeil à Bleu) à Vincent Lacoste en grand frère protecteur, en passant par Paul Kircher, véritable âme et révélation du long métrage. ***1/2
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire