Le roman de Stephen King,
Firestarter, reçoit une seconde adaptation cinématographique, qui est cette fois réalisée par Keith
Thomas (
The Vigil). (Universal)
C'est quoi? Une fillette a de la difficulté à contrôler ses pouvoirs pyrokinésiques.
C'est comment? La musique de John Carpenter amène beaucoup d'ambiance au film.
Et pourtant? Le récit est pauvre (les écrits originaux étaient déjà douteux à côté de Carrie), l'interprétation négligeable et les effets spéciaux laissent à désirer.
Techniquement? Les contrastes de grande qualité apportent une belle nuance aux images. Les pistes sonores développées enflamment littéralement les enceintes.
Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray, un dvd et une copie numérique. Les bonus plus ou moins intéressants réunissent une piste de commentaires du cinéaste, une fin différente, sept scènes supprimées ou allongées, un bêtisier et quatre documentaires qui portent sur les comédiens, les thèmes abordés, la création des effets spéciaux et certaines cascades importantes.
Au final? Encore moins aboutie que la version de 1984 qui mettait en vedette Drew Barrymore, cette variation d'un livre à succès cumule clichés et ennui sans jamais tenir en haleine. Dans un genre similaire, mieux vaut revoir Midnight Special. *1/2