True Mothers: Sélection du Japon aux Oscars, la nouvelle création de Naomi Kawase revient à ses premières obsessions (l'adoption) tout en préservant les éléments mélodramatiques de ses plus récents efforts. Cela en résulte une oeuvre puissante, pas tant pour son scénario elliptique et un peu trop narratif, que pour la justesse de ses bouleversantes interprètes et l'intégration de la nature qui, comme toujours chez elle, guide le rythme en devenant le principal personnage. La beauté des images apporte d'ailleurs la lumière nécessaire afin d'espérer des jours meilleurs. ***1/2
Préparons-nous à rester ensemble pour une durée indéterminée: Les amateurs de Kieslowski seront comblés par cet énigmatique thriller romantique sur le destin. Lorsqu'une neurochirurgienne quitte tout pour un homme qui ne se rappelle même pas d'elle, les mystères débutent et ils passionnent malgré une conclusion trop explicative. On voudra y adhérer seulement pour la composition habitée de Natasa Stork. ***1/2 Ma critique
The Night: Dans le sillon de Shining se trouve ce drame iranien de Kourosh Ahari sur une famille qui n'aura aucun autre choix que d'affronter leurs démons lors d'un séjour à l'hôtel. Tendu et intrigant, ce suspense horrifique où l'inconscient du père semble se matérialiser à l'écran ne manque pas de sursauts simplistes et d'effets appuyés (comme la finale plus ou moins convaincante), arrivant néanmoins à convaincre par la dévotion de ses comédiens et la sensibilité de certains thèmes abordés. ***
Aucun commentaire:
Publier un commentaire