À l'ère des super-héros, il était légitime de voir Robin Hood resurgir. (Séville)
C'est quoi? Ayant tout perdu lors des croisades, le jeune Robin décide d'aider son peuple à se relever d'impôts trop lourds.
Et pourtant? Rien ne fonctionne dans cette adaptation poussive et ridicule, ensevelie sous une horde de combats et d'effets spéciaux. Le scénario ne fait que recycler un épisode de Batman et les choix vestimentaires laissent grandement à désirer.
Techniquement? La palette de couleurs est particulièrement soignée et la trame sonore de Joseph Trapanese s'avère potable, quoique peu inspirée.
Suppléments? On retrouve sur cette édition six scènes supprimées plus ou moins nécessaires, un bêtisier qui fait à peine sourire et un convenable documentaire d'une heure qui revient notamment sur la genèse du projet, sa distribution, ses cascades et ses sélections musicales.
Au final? Il n'y a rien à prendre au sérieux dans cette production sans véritable personnalité, ouverte pour accueillir un maximum de suites. Mieux vaut revoir le King Arthur de Guy Ritchie, qui était arrivé, lui, à relancer une mythique franchise.
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