Entrevue Nous somme Gold

C'est ce soir qu'est présentée aux Rendez-vous Québec Cinéma la première du film québécois Nous sommes Gold. J'ai pu discuter avec son réalisateur Éric Morin et mon entrevue se trouve sur le site du Voir.

Film du jour: The Wandering Earth

La Chine défie les États-Unis au rayon des films catastrophes avec The Wandering Earth, une  spectaculaire production de science-fiction - surtout en 3D - qui s'inspire autant de Armageddon que Interstellar, 2001 et Gravity. Vautré dans ses clichés ridicules, la prémisse, les dialogues et les personnages stéréotypés ne sont qu'une excuse pour en mettre la vue. De la propagande aussi stupide qu'efficace. **1/2

Entrevue Gaspar Noé (Climax)

Gaspar Noé ne fait jamais rien comme les autres. Il le prouve à nouveau avec son déstabilisant Climax, qui prend l'affiche ce vendredi au Québec. Je me suis entretenu avec le cinéaste et mon entrevue se trouve dans les pages du journal Métro.

Les meilleurs films de... février 2019

La tradition continue avec une liste des meilleurs films du mois qui se termine. Aujourd'hui, février 2019...

- Song of Granite

- Une colonie

- 20-22 Omega

- Doubles vies

- Capharnaüm

- Pupille

- Répertoire des villes disparues

Film du jour: Minding the Gap

Free Solo a peut-être remporté l'Oscar du meilleur documentaire, mais ce prix aurait dû aller à Minding the Gap, qui était également en nomination. Cela a pris 12 années à Bing Liu pour accoucher de cet essai nécessaire sur l'Amérique, sa jeunesse et ses aspirations. Débutant comme un simple long métrage sur le skate façon Skate Kitchen et Mid 90s, le récit à la fois humain et social finit par se complexifier, nouant régulièrement la gorge dans sa façon de montrer ses trois personnages se cogner le nez, entre futur incertain, présent difficile et passé hantant. Une projection unique sera présentée ce soir au Cinéma du Parc, dans le cadre des RIDM+. ****

The Little Mermaid (blu-ray)

L'animation The Little Mermaid célèbre son 30e anniversaire avec une toute nouvelle édition. (Disney)

C'est quoi? Les aléas d'une sirène qui sauve de la noyade un prince humain.

C'est comment? Le long métrage n'a pratiquement pas pris une ride, étant toujours aussi magique et enchanteur aujourd'hui qu'à sa sortie en 1989.

Et pourtant? Il y a bien quelques morales douteuses (sur les femmes et le mariage).

Techniquement? Cette édition anniversaire maximise le rendu graphique et la force des enceintes. Cela tombe bien, on avait hâte d'entendre à nouveau toutes ses mélodies.

Suppléments? On y retrouve un blu-ray, un dvd et une copie numérique. Ainsi que des bonus totalisant plus de trois heures de suppléments, comprenant notamment un mode où les chansons sont à l'honneur, un vidéoclip, un personnage inédit, des séances d'enregistrement des voix et de la musique, etc.

Au final? Voilà un achat sûr pour quiconque ne possède pas dans sa collection ce classique de Disney. En espérant que la version live annoncée plus tard cette année soit à la hauteur...

Film du jour: Ralph Breaks the Internet

Wreck-It Ralph a finalement sa suite, qui s'intitule Ralph Breaks the Internet. (Disney)

C'est quoi? Ralph et Vanellope visitent l'Internet dans l'espoir de trouver un nouveau volant pour leur jeu.

C'est comment? L'univers est encore une fois riche de clins d'oeil, d'humour et d'action. Surtout que les personnages sont toujours aussi attachants.

Et pourtant? Il ne s'agit pratiquement qu'un film de publicités, où les grandes marques et les propres licences de Disney tournent presque en boucle. Veut-on exposer les enfants à ça?

Techniquement? Tout est superbe, autant la richesse de l'animation que la profondeur des enceintes sonores.

Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray, un dvd et une copie numérique. Les agréables bonus réunissent un documentaire en dix parties sur le tournage, plusieurs séquences supprimées, des vidéoclips, des segments sur la musique, des chats et tous ces oeufs de Pâques dissimulés.

Au final? On se retrouve devant un couteau à double-tranchant, amusant à regarder et à vivre... mais moralement douteux et discutable.

Film du jour: Mary Queen of Scots

Pour son premier long métrage Mary Queen of Scots, la réalisatrice Josie Rourke revisite une histoire qui a souvent été traitée au cinéma. (Universal)

C'est quoi? La rivalité entre Marie Stuart et Élisabeth I pour le trône d'Angleterre.

C'est comment? Saoirse Ronan domine cette production visuellement somptueuse, où la musique de Max Richter fait son effet.

Et pourtant? Margot Robbie n'est pas du tout du même calibre et le scénario aussi verbeux que révisionniste déçoit.

Techniquement? La superbe photographie est constamment élevée par une image soignée, riche et détaillée.

Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray et une copie numérique. Les suppléments proposent trois courts et superficiels documentaires, ainsi qu'une pertinente piste de commentaires de la cinéaste et du compositeur.

Au final? C'est une vision féministe et au goût du jour qui est proposé dans ce film trop lisse et pas toujours passionnant, qui se laisse toutefois regarder sans trop soupirer.

Choix et prédictions Oscars

La 91e cérémonie des Oscars se déroulera ce soir. Comme à chaque année, voici mes choix et mes prédictions...

Meilleur film

Choix: The Favourite

Prédiction: Roma (et si la soirée s'enligne vraiment mal, ce sera Green Book)

Meilleur réalisateur

Choix: Yorgos Lanthimos (The Favourite)

Prédiction: Alfonso Cuaron (Roma)

Meilleur acteur

Choix: Willem Dafoe (At Eternity's Gate)

Prédiction: Rami Malek (Bohemian Rhapsody)

Meilleure actrice

Choix: Olivia Colman (The Favourite)

Prédiction: Glenn Close (The Wife)

Meilleur acteur dans un second rôle

Choix: Sam Rockwell (Vice)

Prédiction: Mahershala Ali (Green Book)

Meilleure actrice dans un second rôle

Choix: Rachel Weisz (The Favourite)

Prédiction: Regina King (If Beale Street Could Talk)

Meilleur scénario original

Choix: First Reformed

Prédiction: Green Book

Meilleur scénario adapté

Choix: If Beale Street Could Talk

Prédiction: BlackKklansman

Meilleurs décors et direction artistique

Choix: The Favourite

Prédiction: The Favourite

Meilleurs costumes

Choix: The Favourite

Prédiction: The Favourite

Meilleurs maquillages et coiffures

Choix: Vice

Prédiction: Vice

Meilleure photographie

Choix: Cold War

Prédiction: Roma

Meilleur montage

Choix: The Favourite

Prédiction: Vice

Meilleur montage de son

Choix: First Man

Prédiction: Bohemian Rhapsody

Meilleur mixage de son

Choix: First Man

Prédiction: Bohemian Rhapsody

Meilleurs effets visuels

Choix: First Man

Prédiction: Avengers: Infinity War

Meilleure chanson originale

Choix: Black Panther

Prédiction: A Star is Born

Meilleure musique de film

Choix: If Beale Street Could Talk

Prédiction: Black Panther

Meilleur film en langue étrangère

Choix: Shoplifters

Prédiction: Roma

Meilleur film d'animation

Choix: Isle of Dogs

Prédiction: Spider-Man: Into the Spider-Verse

Meilleur documentaire

Choix: Hale County This Morning, This Evening

Prédiction: Free Solo

Meilleur court métrage de fiction

Choix: Fauve

Prédiction: Marguerite

Meilleur court métrage d'animation

Choix: Animal Behavior

Prédiction: Bao

Meilleur court métrage documentaire

Choix: Period. End of Sentence.

Prédiction: Black Sheep

Film du jour: 2+2=22 (The Alphabet)

Il ne faut pas se surprendre de partir en transe en regardant et en écoutant 2+2=22 (The Alphabet), le documentaire non narratif de Heinz Emigholz. En plus de voir le groupe allemand Kreidler en pleine création, l'hybride propose une plongée dans des carnets bien spéciaux et l'architecture de Tbilissi en Georgie. Le musical se superpose ainsi au rhétorique et au mathématique, créant des couches insoupçonnées. Cela prend sans doute un peu de temps avant de s'abandonner complètement et il est aisé de décrocher, mais gare à ses effets addictifs! Au Cinéma du Parc. ***

Sorties au cinéma: Doubles vies, How to Train Your Dragon: The Hidden World, Tout le monde le sait, Les saveurs des ramen, Au bout des doigts

Il n'y a pas que les Oscars en fin de semaine, mais également la sortie de beaux films au cinéma.

Doubles vies: Les mots d'esprit triomphent au sein de cette première véritable comédie d'Olivier Assayas, où des intellectuels déblatèrent et se trompent à qui mieux mieux. La distribution y est exemplaire. ***1/2

Mon entrevue avec Vincent Macaigne

How to Train Your Dragon: The Hidden World: Cette série se termine d'une belle façon à l'aide d'une nouvelle animation trépidante et visuellement exquise, qui avait cependant tout le potentiel émotif et poétique pour maquer davantage les esprits. ***

Ma critique

Tout le monde le sait: Asghar Farhadi commence à se répéter avec ce drame espagnol sous fond de kidnapping. Malgré ses fils blancs, on reste accroché à l'écran, gracieuseté d'une mise en scène soignée et d'interprètes compétents. ***

Ma critique

Les saveurs des ramen: Impossible de ne pas saliver devant ce feel-good movie d'Eric Khoo, où les morales gentilles et les bonnes intentions viennent à un doigt de gâcher la sauce. Ce n'est heureusement pas le cas. ***

Au bout des doigts: Banal de A à Z, ce récit d'apprentissage classique de Ludovic Berbard évite le pire grâce à son casting de qualité. La musique a beau enchanter, on ne tarde cependant pas à s'ennuyer... **1/2

Film du jour: Ticket of No Return

Une fille va à Berlin pour boire. Cette prémisse extrêmement simple est celle de Ticket of No Return d'Ulrike Ottinger, un film allemand rarement projeté à Montréal. Pourtant, les amateurs de satires absurdes seront comblés par cette oeuvre délirante, aussi fascinante visuellement qu'un peu lassante avec toutes ses répétitions voulues. Comme si Tati s'était mis à tirer sur tout ce qui bouge, dans la tradition des fresques tchèques des années 60 (les Daisies et compagnie). Au Cinéma du Parc. ***1/2

Film du jour: Cassy

Avec Cassy, le cinéaste Noël Mitrani continue dans la veine d'un cinéma psychologique et social entamé par Le militaire et Après coup, traitant de problèmes domestiques, de violence faite aux femmes et de deuil à gérer. Généralement bien écrit, le récit souffre de dialogues quelque peu empotés, que vient faire oublier une douce réalisation minimaliste et des interprètes de talent, dont le charme de la petite Natacha Mitrani emporte l'adhésion. Demain aux Rendez-vous du cinéma québécois. ***

Entrevue Doubles vies

En prévision de la sortie québécoise du jouissif Doubles vies d'Olivier Assayas, je me suis entretenu avec le comédien Vincent Macaigne, qui y trouve là un nouveau rôle pour briller. Mon entrevue se trouve dans les pages du journal Métro.

Film du jour: Mundane History

En fin de semaine dernière, le Cinéma Moderne consacrait une rétrospective à la cinéaste thaïlandaise Anocha Suwichakornpong. Comme chez son camarade Apichatpong Weerasethakul, son premier long métrage Mundane History transcende le morne quotidien par un soubresaut de magie, qui permet de réactiver l'univers des possibles. Du micro banal et attendu, le macro déferle comme une chanson de post rock, offrant des d'étonnants moments rêvés, dont une finale inoubliable. Cela commence bien une carrière. ***1/2

Film du jour: Robin Hood

À l'ère des super-héros, il était légitime de voir Robin Hood resurgir. (Séville)

C'est quoi? Ayant tout perdu lors des croisades, le jeune Robin décide d'aider son peuple à se relever d'impôts trop lourds.

C'est comment? Les liens avec l'actualité (Brexit, conflits mondialisés, etc.) sont toujours intéressants.

Et pourtant? Rien ne fonctionne dans cette adaptation poussive et ridicule, ensevelie sous une horde de combats et d'effets spéciaux. Le scénario ne fait que recycler un épisode de Batman et les choix vestimentaires laissent grandement à désirer.

Techniquement? La palette de couleurs est particulièrement soignée et la trame sonore de Joseph Trapanese s'avère potable, quoique peu inspirée.

Suppléments? On retrouve sur cette édition six scènes supprimées plus ou moins nécessaires, un bêtisier qui fait à peine sourire et un convenable documentaire d'une heure qui revient notamment sur la genèse du projet, sa distribution, ses cascades et ses sélections musicales.

Au final? Il n'y a rien à prendre au sérieux dans cette production sans véritable personnalité, ouverte pour accueillir un maximum de suites. Mieux vaut revoir le King Arthur de Guy Ritchie, qui était arrivé, lui, à relancer une mythique franchise.

Film du jour: A Star is Born (2018)

Pour sa première réalisation, Bradley Cooper offre une énième variation de A Star is Born. (Warner)

C'est quoi? Un chanteur populaire lance la carrière d'une jeune femme.

C'est comment? Lady Gaga pétille dans ce rôle et la première heure s'avère assez irrésistible...

Et pourtant? ... ce n'est pas le cas de la seconde, pétrie de clichés. Cooper en fait des tonnes en musicien pourchassé par ses démons et sa mise en scène, acceptable, aurait pu être bien pu relevée.

Techniquement? La musique est à l'honneur et cela se fait ressentir par le soin accordé aux  puissantes enceintes.

Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray, un dvd et une copie numérique. En plus d'un potable documentaire de 30 minutes sur le tournage, on retrouve comme bonus des vidéoclips, des pièces inédites et la possibilité d'accéder à tous les numéros musicaux.

Au final? Meilleure que la version avec Barbara Streisand, ce quatrième tour de piste s'avère bien pâle devant les deux premiers. C'est surprenant qu'un long métrage aussi «ordinaire» ait décroché autant de nominations aux Oscars. Mais dans un registre similaire, c'est nettement supérieur à Bohemian Rhapsody. 

Les salopes ou le sucre nature de la peau (dvd)

La cinéaste Renée Beaulieu ose tout dans Les salopes ou le sucre naturel de la peau. (Filmoption International/TVA Films)

C'est quoi? Une mère de famille multiplie les expériences dans le cadre d'une nouvelle recherche scientifique.

C'est comment? Enfin un film qui aborde le désir féminin sans mettre de gant blanc! Brigitte Poupart est extraordinaire dans le rôle principal et la mise en scène fait beaucoup avec peu.

Et pourtant? Le traitement érotique et intellectuel pourra en mettre quelques-un(e)s mal à l'aise.

Techniquement? La musique tribale ressort convenablement et un grand soin a été apporté aux images.

Suppléments? Un documentaire sur le tournage propose cinq capsules - «L'âge et la sexualité», «Ce que femme veut», «#metoo», «Le désir de la femme», «Salope et le masculin» - beaucoup trop courtes et superficielles. Une piste de commentaires aurait été la bienvenue.

Au final? Il s'agit probablement du meilleur film québécois francophone de fiction de la cuvée 2018. Un électrochoc à ne pas manquer.

Ma critique

Mon entrevue avec la réalisatrice

Film du jour: Overlord

J.J. Abrams est le producteur de Overlord, un film d'action atypique. (Paramount)

C'est quoi? Lors du débarquement de Normandie, des parachutistes américains affrontent des nazis très spéciaux.

C'est comment? À la fois drame de guerre et suspense horrifique, ce long métrage fonctionne grâce à sa technique soignée. Mention spéciale à l'intense scène de parachute au début, qui évoque Dunkirk.

Et pourtant? Le point de saturation est rapidement atteint et l'interprétation ne brille pas par sa subtilité. En fait, le scénario est loin d'être aussi rafraîchissant qu'escompté.

Techniquement? Tout est spectaculaire, autant les couleurs nuancées, les contrastes utilisés et les pistes sonores élaborées.

Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray, un dvd et une copie numérique. Les bonus sont constitués de six documentaires (sur l'idée originale, les personnages, les scènes dans les airs, sur terre et sous-terre, etc.) totalisant 52 minutes d'intéressantes informations.

Au final? On s'accroche en oubliant son quotidien. S'il n'y a rien d'inédit ou de nécessaire, l'expérience s'avère généralement divertissante.

Les films préférés de... Guy Édoin

Des ses courts métrages remarqués à Ville-Marie où il filmait magnifiquement Monica Bellucci, en passant par son superbe Marécages, Guy Édoin s'est rapidement imposé sur la scène québécoise. Lors de la sortie de son nouveau film Malek (mon entrevue), je lui ai demandé quels étaient ses films préférés...

« Days of Heaven de Terrence Malick a été fondamental pour moi. C'est un film qui a été fondateur dans une imaginerie, dans la direction photo, la mise en scène. Interiors de Woody Allen est un film que je reviens souvent. Je dirais aussi tout d'Antonioni. Mais de là à en citer... Les jambes de Jeanne Moreau dans La Notte, hmmm! Sinon L'aventurra ça été un choc esthétique. Je pourrais aussi nommer des Bergman. Il y a tellement de films! »

Film du jour: Willow Springs

Souvent relégué dans l'ombre des Fassbinder, Wenders et Herzog, Werner Schroeter a grandement contribué à enrichir la Nouvelle vague allemande. Son oeuvre la plus fascinante est sans aucun doute Willow Spring, ce rêvé féministe éveillé qui se déroule dans le désert de Mojave et qui offre des images plastiques d'une beauté inouïe. Un opus insaisissable que l'on pourra voir ou revoir au Cinéma du Parc. ****

Sorties au cinéma: Song of Granite, Pupille, Répertoire des villes disparues, Alita: Battle Angel, Artic, Astérix - Le secret de la potion magique

Il y a plusieurs nouveautés intéressantes cette semaine au cinéma afin d'oublier la neige et le froid.

Song of Granite: Cet incroyable biopic en noir et blanc de Pat Collins sur le chanteur irlandais Joe Heaney brouille avec délectation les genres, tentant de palper l'âme d'un homme et de son pays. Comme si Tarkovski faisait d'I'm Not There une prière. ****

Pupille: L'émotion coule à flot dans ce drame de Jeanne Herry sur l'adoption, où d'excellents comédiens font toute la différence. Évidemment, tout est une question d'être touché ou pas. ***1/2

Ma critique

Mon entrevue avec Élodie Bouchez

Répertoire des villes disparues: Denis Côté retrouve l'énergie des beaux jours avec cette parabole fantastique sur le deuil et l'immigration. Sans être du même calibre que Les affamés, il y a suffisamment de matière intéressante pour qu'on résiste au rythme, un peu léthargique. ***1/2

Ma critique

Mon entrevue avec Denis Côté et Larissa Corriveau

Alita: Battle Angel: On s'attendait au pire de ce manga adapté au grand écran par James Cameron (production, scénario) et Robert Rodriguez (réalisation). Surprise! Les effets spéciaux et les scènes d'action décoiffent. Un bon divertissement, malgré une seconde partie moins convaincante. ***

Ma critique

Artic: On l'a déjà vu 1000 fois ce film de survie, qui se termine d'une façon totalement ridicule. Reste que la mise en scène de Joe Penna demeure efficace et que Mads Mikkelsen se dédie entièrement à la cause. ***

Astérix - Le secret de la potion magique: Supérieur au précédent épisode en 3D, ce dessin animé à nouveau signé Louis Clichy et Alexandre Astier amusera petits et grands avec ses références et ses clins d'oeil. Cela demeure toutefois très léger et oubliable. ***

Film du jour: Le don

En illustrant la pensée de l'auteur Lewis Hyde, Robin McKenna propose de revitaliser Le don dans nos sociétés capitalistes. Il le fait avec un documentaire soigné visuellement mais trop appuyé et lénifiant, entremêlant quatre quêtes de qualité très inégale. Avec un tel potentiel dramaturgique, le résultat aurait dû être bien plus puissant et mémorable. **1/2

Entrevue Pupille

Pour la sortie de l'émouvant Pupille, je me suis entretenu avec sa lumineuse actrice Élodie Bouchez. Mon entrevue se trouve dans les pages du journal Métro d'aujourd'hui.

Film du jour: Nuestro Tiempo

Le grand cinéaste mexicain Carlos Reygadas était de passage à la Cinémathèque québécoise pour présenter son nouveau film Nuestro Tiempo. Comme sur son précédent et mal-aimé Post Tenebras Lux, il explore ces cassures humaines qui existent lorsque les contradictions et le manque de communication prennent le dessus. Extrêmement travaillé formellement, ce très (trop) long effort s'enfarge parfois les pieds dans un symbolisme primaire, étant toutefois sauvé par ses élévations métaphysiques et sa façon assez unique de vouloir appartenir au monde. Fascinant, déstabilisant, irritant et exigeant... quoiqu'on commence un peu à s'ennuyer de l'immense maître de Lumière silencieuse et Japon qui est capable de mieux (ce que rappelle son introduction, sublime). ***1/2

Entrevue Astérix – Le secret de la potion magique

Plus tôt cette année se tenait à Paris les Rendez-vous d'Unifrance. J'en ai profité pour parler avec le réalisateur Louis Clichy de sa nouvelle animation Astérix - Le secret de la potion magique. Mon entrevue se trouve sur le site de Cineplex.

Film du jour: I Do... Until I Don't

Comment peut-on réaliser un film aussi charmant que In a World... et après se commettre dans I Do... Until I Don't? C'est ce qui vient d'arriver à Lake Bell avec cette comédie dramatique superficielle, qui manque à la fois de cinéma, de situations crédibles et de personnages digne de ce nom. La charge sur le couple et la télé choc est facile et le résultat, inopérant. Pour la Saint-Valentin, mieux vaut aller voir ailleurs. **

Film du jour: Gonjiam: Haunted Asylum

Gonjiam: Haunted Asylum de Jeong Beom-sik est un film de found-footage comme les autres, sur les aventures de jeunes âmes dans un asile abandonné. En fait, le récit sans queue ni tête tente tellement d'appliquer une recette (décors menaçants, personnages fatigants, dispositifs de mise en scène invraisemblables) qu'il verse pratiquement dans la farce, oubliant de provoquer de réels frissons. Rendu-là, mieux vaut revoir le premier Blair Witch Project. **

Film du jour: Journey to the West

Film d'accompagnement à son ultime chef-d'oeuvre Stray Dogs, Journey to the West de Tsai Ming-liang oblige le spectateur à reconsidérer l'acte de regarder, à la fois en utilisant de longs plans fixes, mais en développant l'intrigue sur l'écran et à l'extérieur de l'écran. L'expérience n'est évidemment pas pour tout le monde, mais elle ouvre à une nouvelle façon de vivre le cinéma. ***1/2

Film du jour: Believer

Le dernier grand film de Johnnie To est certainement Drug War en 2012. Voilà que le sud-coréen Lee Hae-young a décidé d'en faire un remake, sous le nom de Believer. Mauvaise idée. Son récit, encore plus invraisemblable et brouillon, verse régulièrement dans la surenchère et le grotesque, étant à peine sauvée par une mise en scène minutieuse, qui n'évite cependant pas l’esbroufe. Mieux vaut se contenter de l'original. **1/2

Les films préférés de... Jean-Paul Rouve

Entre drames et comédies, Jean-Paul Rouve s'est forgé une belle carrière, autant devant la caméra (Les Tuches, Monsieur Batignole) que derrière (Les souvenirs). J'ai pu lui parler pour la sortie de sa nouvelle réalisation Lola et ses frères (mon entrevue) et je lui ai demandé quels étaient ses films préférés...

« Je n'ai pas de films films préférés, mais plutôt des réalisateurs. Paul Thomas Anderson est pour moi une véritable référence. J'aime beaucoup toute la période des années 60 et 70 de Claude Lelouch. C'est vraiment très inventif, très moderne. J'adore le cinéma de Claude Berri, aussi. J'adore ce que font mes potes Nakache/Toledano (Intouchables) dans leur écriture.

Quand vous aimez le cinéma, c'est compliqué. J'aime voir un premier film et me dire «wow, c'est bien, c'est inventif». J'essaye de me nourrir de tout, même de cinéma plus loin de ce que je peux faire, comme celui de Christopher Nolan que j'admire énormément. »

Film du jour: Western

Rarement présenté au Québec, ce sera l'occasion d'attraper l'impressionnant Western de Valeska Grisebach. Entre le film naturaliste et la fable politique, il s'agit d'une oeuvre à retardement sur des ouvriers allemands qui travaillent en Bulgarie. Très d'actualité avec cette montée en flèche de la xénophobie à l'échelle mondiale, le récit composé d'acteurs non professionnels utilise à bon escient un rythme lent et une photographie nocturne afin de faire monter la tension. Le cinéphile qui voudra s'y investir en ressortira comblé. ****

Sorties au cinéma: 20-22 Omega, Les routes en février, Cold Pursuit, Edmond, The Lego Movie 2, Troisièmes noces, The Prodigy

Une jolie variété de longs métrages prennent l'affiche cette semaine au Québec.

20-22 Omega: Le plus intéressant est certainement cette symphonie de mélodies et d'images de Thierry Loa, variation moderne du chef-d'oeuvre Koyaanisqatsi. ***1/2

Les routes en février: Plus reposant est ce drame de Katherine Jerkovic, qui utilise le non-dit pour dresser le portrait de ses personnages. Ténu mais beau et touchant. ***

Cold Pursuit: L'humour coule à flot dans ce violent récit de vengeance de Hans Petter Moland où Liam Neeson s'affranchit enfin de ses pénibles Taken. Divertissant à souhait. ***

Emond: Le rire ludique est également à l'honneur au sein de cette recréation des coulisses du classique Cyrano de Bergerac, gracieuseté d'Alexis Michalik. ***

Ma critique

Mon entrevue avec le cinéaste

The Lego Movie 2: Moins surprenant que son prédécesseur, cette suite survitaminée tient néanmoins bien la route. On se serait toutefois passé de la finale, collante et moralisatrice. ***

Troisièmes noces: Le réalisateur David Lambert commence à se répéter avec cette énième comédie dramatique, plus molle et quelconque que ses précédentes. Même les interprètes y sont ordinaires. **1/2

The Prodigy: Les créations horrifiques se suivent et se ressemblent. La dernière en liste de Nicholas McCarthy comprend aucun frisson, sabotant même les rares éléments pertinents de son scénario. **

Film du jour: Yella

Nina Hoss brille dans Yella du roi de l’ambiguïté Christian Petzold. Le récit qui s'intéresse à la violence sexuelle, économique et existentielle des sociétés capitalistes navigue aisément entre les genres. Et si la finale se veut décevante, tout ce qui précède captive amplement. Présenté aujourd'hui au Cinéma du Parc. ***1/2

Entrevues Répertoire des villes disparues

Présenté à Berlin dans les prochains jours et prenant l'affiche au Québec dans une semaine exactement, Répertoire des villes disparues est l'intriguant 11e long métrage de Denis Côté. J'ai pu discuter avec le cinéaste et mon entrevue se trouve dans le journal Métro d'aujourd'hui.

Film du jour: The Neverending Story 2

Variation sur le film original, The Neverending Story 2 de George Trumbell Miller offre encore plus de magie, de péripéties et d'effets spéciaux étonnants. Comment résister à Falkor qui chavire le coeur d'un seul regard? Il manque toutefois au long métrage cette essence qui rendait le premier mythique. Et ce n'est pas en changeant les comédiens qu'on retrouvera cette étincelle salvatrice. **1/2

Entrevue Edmond

En prévision de la sortie du film de fiction Edmond, qui ressasse la création du chef-d'oeuvre Cyrano de Bergerac, je me suis entretenu à Paris avec son réalisateur Alexis Michalik. Mon entrevue se trouve sur le site de Cineplex.

Film du jour: BuyBust

Découvert avec son mouvementé On the Job, le réalisateur Eric Matti est de retour avec BuyBust, une autre histoire de corruption qui gangrène les Philippines. Si l'histoire douteuse ne casse rien, son traitement explosif multiplie les scènes d'action et la violence jusqu'à plus soif. Autant il y a des scènes répétitives qui traînent en longueur, autant il y en a d'autres qui forcent l'admiration. **1/2

Mid90's (blu-ray)

Avec Mid90s, Jonah Hill fait une entrée irrésistible derrière la caméra. (VVS Films)

C'est quoi? L'été de 1995 d'un adolescent de 13 ans qui se fera des nouveaux amis grâce au skateboard.

C'est comment? Le résultat est à la fois touchant et authentique. La mise en scène est soignée et l'interprétation assez réjouissante.

Et pourtant? Ce type de récit d'initiation n'est pas nouveau et gare aux clichés.

Techniquement? La photographie de qualité demeure un peu sombre. En contrepartie, la piste sonore de Trent Reznor et d'Atticus Ross ressort aisément des enceintes.

Suppléments? Puisque les scènes supprimées et les entrevues avec les artisans sont à la fois trop courtes et superficielles, mieux vaut opter directement pour la très divertissante piste de commentaires du réalisateur et du directeur de la photographie.

Au final? C'est un très bel effort derrière la caméra que propose Jonah Hill avec cette oeuvre drôle, sensible et inspirante. Quiconque a vécu cet été à l'âge du personnage se sentira immédiatement en terrain connu.

Film du jour: Être et avoir

Être et avoir est le documentaire qui a cimenté l'art de Nicolas Philibert. La durée naturelle de chaque plan permettant de mieux voir est accompagnée d'une prise de parole tout aussi importante. On entre ici dans cette classe comme celle de son enfance, avec un respect absolu envers ses sujets, éminemment attachants, et une technique formidable qui s'efface pour laisser triompher la vie. ****

Grand Daddy Day Care (dvd)

La popularité croissante de films seniors entraînera la sortie de longs métrages comme Grand Daddy Day Care. (Universal)

C'est quoi? Un homme transforme sa maison en centre pour personnes âgées.

C'est comment? La distribution n'es pas mauvaise et il y a quelques idées valables...

Et pourtant? ... mais rien n'est exécuté correctement. Le rire est inopérant et l'émotion ne fonctionne pas.

Techniquement? Les images se regardent aisément et le son s'écoute correctement.

Suppléments? Rien

Au final? À quoi bon brasser les cartes si c'est pour toujours suivre le même scénario conventionnel et sans intérêt?

Film du jour: The Cloverfield Paradox

La série de science-fiction la plus imprévisible du présent millénaire s'offre un troisième tome sous le titre de The Cloverfield Paradox. (Paramount)

C'est quoi? Un équipage envoyé dans l'espace afin de ramener de l'énergie permettant de sauver la planète aboutit dans un autre univers.

C'est comment? Tout peut arriver dans cette série, dont le casting (qui comprend Gugu Mbatha-Raw, Daniel Brühl, Chris O'Dowd, Zhang Ziyi et David Oyelowo) n'aura jamais été aussi soigné.

Et pourtant? Le scénario prémâché n'est guère intéressant. Les moments d'action et de suspense déçoivent tant la mise en scène ne casse rien.

Techniquement? Le soin apporté aux contrastes se fait amplement ressentir, rendant les zones sombres de plus en plus angoissantes.

Suppléments? Deux bonus totalisant 25 minutes d'informations intéressantes sont disponibles. Il y a d'abord un documentaire sur la création et les thèmes abordés, puis un segment portant sur la distribution.

Au final? Il s'agit - et de loin - de l'épisode le plus insignifiant de la série. Après un second volet aussi amusant que terrifiant, cette nouvelle aventure s'avère particulièrement décevante.

The Benchwarmers 2: Breaking Balls (dvd)

Au rayon des suites que personne n'attendait, il y a The Benchwarmers 2: Breaking Balls. (Universal)

C'est quoi? Un jouer de baseball qui broie du noir a l'occasion de se reprendre grâce à une équipe aussi malchanceuse que lui.

C'est comment? C'est toujours fascinant de constater des comédies qui font l'impossible pour faire rire... et qui n'y arrivent jamais.

Et pourtant? Il n'y a rien de recommandable. Le scénario est minable, l'interprétation misérable et on ne parle même pas du manque flagrant de cinéma.

Techniquement? De ce côté, tout va bien.

Suppléments? Rien

Au final? Le premier épisode était horriblement mauvais et cette suite continue la tradition de la médiocrité.

Film du jour: Dr. Seuss' The Grinch

C'est Noël en février avec la sortie Blu-ray de l'animation Dr. Seuss' The Grinch. (Universal)

C'est quoi? Le Grincheux cherche à gâcher la magie de Noël.

C'est comment? C'est tout à fait charmant et amusant, avec ses animaux mignons et sa narration poétique.

Et pourtant? Le dessin manque d'originalité (toutes les animations d'Illumination finissent par se ressembler) et le ton moralisateur peut irriter.

Techniquement? Rien à redire sur la qualité vidéo et sonore qui atteint des sommets.

Suppléments? Cette édition comprend un blu-ray, un dvd et une copie numérique. Les bonus très nombreux regroupent trois petits films, une carte interactive, un vidéoclip, un documentaire sur le tournage, ainsi qu'une dizaine de segments explicatifs (sur les personnages, les voix, le passage du conte à l'écran, etc.).

Au final? Les plus jeunes passeront un bon moment devant ce long métrage gentil et agréable, qui ne possède aucune autre ambition que de divertir.

Les films préférés de... Tewfik Jallab

Ayant débuté à l'adolescence dans le film Killer Kid, Tewfik Jallab a su au fil des années à se tailler des rôles intéressants, que ce soit dans Né quelque part et Lola Pater. Je l'ai rencontré pour la sortie du film québécois Malek (mon entrevue) et je lui ai demandé quels étaient ses films préférés...

« Cyrano de Bergerac avec Gérard Depardieu, Les affranchis de Martin Scorsese et Full Metal Jacket de Stanley Kubrick. Ce sont des films qui m'ont beaucoup inspirés. Et un film qui a vraiment déterminé en moi quelque chose dans le jeu, c'est De battre mon coeur s'est arrêté de Jacques Audiard. Cela a été un gros déclic chez moi, j'ai compris beaucoup de choses comme acteur. »

Film du jour: Never Cry Wolf

Bien avant ses pompeux Disneynature, le père de Mickey Mouse avait offert Never Cry Wolf, une fiction à saveur anthropologique sur un homme qui décide d'aller observer les loups dans l’Arctique. Ce récit réalisé par Carroll Ballard ne pèse jamais trop lourd avec ses morales et ses bons sentiments. Au contraire, la subtilité est de mise, autant au niveau environnemental que dans sa façon de parler des peuples du Nord. Puis il y a ses images, magnifiques, qui donnent le goût de partir en randonné. ***1/2

Sorties au cinéma: Une colonie, Capharnaüm, Virus tropical, Avec un sourire la révolution!, Wonders of the Seas, Amoureux de ma femme

Février débute en force avec la sortes de très beaux films...

Une colonie: C'est le cas du premier long métrage de fiction de Geneviève Dulude-De Celles, classique à ses heures (c'est un récit d'initiation comme les autres) mais si touchant et humain, qui contribue grandement de la présence de l'excellente Émilie Bierre. ***1/2

Ma critique

Capharnaüm: Remarqué à Cannes et nommé aux Oscars, ce drame de Nadine Labaki va droit au coeur malgré ses lourdeurs et son ton misérabiliste. Impossible de résister au sujet si important et à la fougue de ses interprètes. ***1/2

Mon entrevue avec la cinéaste

Virus tropical: Cette chronique familiale de Santiago Caicedo ne manque pas d'intérêt, autant dans ses thèmes que son animation. Il aurait toutefois tendance à être autre chose qu'une pâle copie de Persepolis et à forger sa véritable personnalité. ***

Avec un sourire, la révolution!: Quelques années après son remarqué Le peuple interdit, Alexandre Chartrand est de retour avec un nouveau documentaire sur le désir d'indépendance du peuple catalan en Espagne. Éclairant mais verbeux, l'essai passionnera quiconque s'intéresse de près ou de loin à la question. ***

Wonders of the Seas: Jean-Michel Cousteau marche dans les pas de son célèbre paternel avec ce documentaire didactique, aux visées écologiques. Si les images impressionnent, le propos s'avère rapidement pesant et la musique, envahissante. **1/2

Amoureux de ma femme: Daniel Auteuil qui rencontre l'univers de Florian Zeller, cela aurait dû faire des flammèches. Ce n'est pas le cas de cette adaptation vieillotte, ringarde et sexiste qui s'apparente à du théâtre filmé et où est bousillé le talent de grands comédiens. **

Ma critique

Film du jour: In My Room

Jusqu'au 24 février, le Goethe-Institut offre une carte blanche au cinéaste québécois Denis Côté. Cela commence aujourd'hui avec la présentation de l'inclassable In My Room d'Ulrich Köhler, où un homme banal arrive à renaître lorsqu'il se retrouve pratiquement seul sur terre, débarrassé des conventions sociales. Beau et poétique, ce Robinson Crusoé nouveau genre captive malgré ses quelques longueurs, et il hante en plus d'une occasions, notamment lors de la finale sur les airs de Pet Shop Boys. Au Cinéma du Parc. ***1/2

Entrevue Capharnaüm

Récompensé à Cannes et sélectionné aux Oscars dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère, Capharnaüm est un drame parfois bouleversant de Nadine Labaki. Je me suis entretenu avec la réalisatrice libanaise et mon entrevue se trouve dans le journal Métro du jour.

Film du jour: Who Killed Cock Robin

Disponible en vidéo sur demande et bientôt présenté dans quelques salles de cinéma en Amérique du Nord, Who Killed Cock Robin est un suspense de Cheng Wei-hao sur la quête d'un journaliste pour faire la lumière sur un délit de fuite non résolu. Tarabiscotée, l'intrigue comporte néanmoins quelques moments intéressants (la finale!) et une musique soignée afin de tenir en haleine. Cela aurait toutefois pu être bien meilleur. **1/2