Paul Feig tente de remettre sa carrière dans le droit chemin avec A Simple Favor. (Séville)
C'est quoi? Une jeune maman vidéoblogueuse part à la recherche de sa meilleure amie qui a disparu sans laisser de trace.
Et pourtant? La mise en scène est artificielle, alors que le mélange d'humour et de suspense s'avère rarement au point. C'est bien beau d'emprunter la trame narrative des Diaboliques de Clouzot, mais il faut tout de même aller plus loin que l'hommage senti.
Techniquement? La définition des images est solide, tout comme le soin apporté aux pistes sonores.
Suppléments? Les bonus sont nombreux et généralement intéressants. Entre les trois pistes de commentaires (réalisateur, acteurs, équipe technique), les six segments sur le tournage (ou le scénario), des scènes supprimées, un bêtisier et bien plus encore, il n'y a vraiment pas de quoi s'ennuyer.
Au final? Ce Gone Girl désincarné amuse à parcimonie, n'exploitant cependant pas tout le potentiel qu'il avait entre les mains. Un divertissement mince et clinquant, ni désagréable ni marquant.
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