Les films magnifiques se succèdent cette semaine sur les écrans de cinéma.
Nommé aux Oscars, La tortue rouge est la nouvelle animation majestueuse de Studio Ghibli, qui a fait confiance pour la première fois à un cinéaste étranger (Michael Dudok de Wit). Cela donne une création merveilleuse de poésie et de beauté sur la résilience, l'amour et le cycle de la nature. Un chef-d'oeuvre moderne et muet qui saura faire pleurer encore et encore. ****1/2
Dans son magnifique Julieta, Pedro Almodovar adapte les écrits d'Alice Munro, ce qui lui permet de rendre hommage à ce qu'il a fait précédemment tout en développant un nouveau cycle créatif. Sa folie est toujours là, mais avec une couche supplémentaire de réserve et de complexité. Un récit de femmes à la Bergman qui s'avère terriblement émouvant. ****
Pour son premier long métrage Maudite poutine, Karl Lemieux demeure dans le cinéma expérimental, faisant ce qu'il sait faire de mieux (créer des ambiances et des atmosphères suffocantes, jouer avec les textures de sa magnifique photographie) tout en offrant un script un peu maladroit et des dialogues parfois plaqués. Reste que l'aventure mérite qu'on s'y attarde. ***
Sixième et ultime (on l'espère) volet d'une populaire franchise, Resident Evil: The Final Chapter de Paul W.S. Anderson troque l'humour pour l'ambition, ce qui n'est pas une bonne chose. Alors que le potentiel pour amuser y était, tout est saboté par des scènes d'action impossibles à regarder. *1/2
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