L'année cinématographique part sur les chapeaux de route avec le dernier film d'un grand maître contemporain.
Il s'agit de Silence, cette fresque sur le Japon du 17e siècle que rêve de tourner Martin Scorsese depuis plus de 25 ans. Immense à tout point de vue (thèmes spirituels, beauté des images, prétention), l'opus est un retour à l'essence même du septième art avec ses clins d'oeil à des cinéastes légendaires et son rythme bien à lui. ***1/2
Nouvelle histoire d'amitié entre un enfant et une entité bienveillante, A Monster Calls de J.A. Bayonna manque de surprise et de nouveauté. Cela n'empêche pas les comédiens d'exceller et la mise en scène d'en mettre plein les yeux. ***
Biopic longuet et assez classique sur une jeune femme d'exception, La danseuse de Stéphanie Di Giusto vaut surtout pour la beauté de ses images, ses chorégraphies enflammées et la performance virevoltante de Soko. ***
Sorte de Ombline nouveau genre, La taularde d'Audrey Estrougo ne manque de vigueur dans sa façon d'exposer la vie de prison au féminin. Sauf que sa démonstration demeure trop lourde et appuyée. La composition des interprètes est toutefois assez riche. **1/2
Énième suite d'une série à succès, Underworld: Blood Wars d'Anna Foerster sent la redite à plein nez. Rien ne sort du lot, si ce n'est que le résultat n'est pas aussi catastrophique que quelques épisodes antérieurs. **
Remake du populaire De père en flic par le même Émile Gaudreault, Père fils thérapie! n'a rien conservé du charme qui faisait l'original. Les personnages sont énervants, l'humour tombe à plat, l'histoire est encore plus invraisemblable et le désir de quitter la salle se fait rapidement ressentir. *1/2
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