Cinemania tire à sa fin! Je vais donc pouvoir en profiter pour rattraper mon retard et aller voir Ce sentiment de l'été, Solange et les vivants, La vache et Marguerite. Comme il n'y a eu aucune projection de presse pour Almost Christmas et Shut In (et que celle du documentaire The Eagle Huntress tombait à un bien mauvais moment), je n'ai seulement vu que quatre nouveautés cette semaine. Mais pas les moindre...
On espère beaucoup que le Moonlight de Barry Jenkins se retrouve aux Oscars tant il s'agit d'une création vibrante et bouleversante. Oeuvre en trois temps un peu inégale mais généralement magistrale sur un enfant d'un quartier défavorisé, cet opus chavire le coeur et happe par ses stupéfiantes qualités cinématographiques et ses acteurs immenses. Le genre de long métrage qui grandit sur le spectateur qui l'appréciera encore davantage au fil des jours et des semaines. ****
Arrival de Denis Villeuve est un film bien réalisé et interprété sur une invasion extraterrestre qui se déroule sous fond de mots et non d'explosions. Dommage que la manipulation de l'émotion soit immense (que de scènes de bébé et d'enfant malade sur de la musique - toujours la même - de Max Richter!) et que l'histoire ne soit qu'une reprise d'Interstellar en moins bonne, parce que le reste pique vraiment la curiosité. ***
Biopic poussiéreux sur un clown noir dans le Paris du début du 20e siècle, Chocolat de Roschdy Zem souffre de son classicisme et d'un scénario paresseux qui fait peu avec ses nombreux thèmes importants. Les comédiens offrent néanmoins de solides prestations. **1/2
Ma critique
La nature a parfois mieux à offrir que la ville. C'est sur cette prémisse éculée qu'est construit Dans les forêts de Sibérie de Safy Nebbou. Le récit longuet a bien peu à offrir et on retiendra plutôt le grand soin apporté au son et à la photographie, ainsi que la performance juste de Raphaël Personnaz. **1/2
La nature a parfois mieux à offrir que la ville. C'est sur cette prémisse éculée qu'est construit Dans les forêts de Sibérie de Safy Nebbou. Le récit longuet a bien peu à offrir et on retiendra plutôt le grand soin apporté au son et à la photographie, ainsi que la performance juste de Raphaël Personnaz. **1/2
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