Quelles semaine incroyable au niveau des sorties au cinéma! Probablement la plus intéressante de l'année!!
Cela commence en force avec Fuocoammare, le mémorable documentaire de Gianfranco Rosie qui s'est mérité l'Ours d'Or. Une oeuvre immense, grandiose et nécessaire, sur la crise des migrants et la vie tout cours. ****
Tout aussi bouleversant est Manchester by the Sea de Kenneth Lonergan, un drame puissant sur le deuil où l'humanité des personnages fait toute la différence. Possiblement le meilleur film américain de 2016. ****
Après l'excellent A Single Man, Tom Ford revient avec une autre histoire d'amour mélancolique. En alternant entre deux récits, Nocturnal Animals n'évite pas l'exercice de style, mais ce qu'il offre à voir est si beau qu'on lui pardonne toutes ses largesses. ***1/2
Cela fait longtemps qu'André Téchiné n'a pas réalisé un long métrage aussi intéressant que Quand on a 17 ans. Aidé de Céline Sciamma (Tomboy) au scénario, il offre une histoire simple et puissante se déroulant à l'adolescence. Le trio d'interprète est particulièrement enlevant. ***1/2
C'est également le cas de Virginie Efira qui trouve son plus grand rôle dans Victoria de Justine Triet, une comédie féministe irrésistible qui fait mouche avec ses répliques truculentes. Danser sur du Metronony n'aura jamais été aussi salvateur. ***1/2
Dans un registre différent, Christine d'Antonio Campos montre la véritable descente aux Enfers d'une journaliste qui doit s'adonner à de l'information spectacle. Une oeuvre implacable quoiqu'un peu longuette et trop démonstrative, dominée par la performance glaciale de Rebecca Hall. ***
Warren Beatty sort de sa retraite pour tourner Rules Don't Apply, une comédie fantaisiste souvent cinglée mais plutôt inégale et oubliable, alors qu'il prête ses traits au grand Howard Hughes. Un ludique divertissant de luxe, aussi cocasse que vide. ***
Présenté au Cinéma Beaubien les 27, 28 et 29 novembre, Stealing Alice est une création étonnamment verbeuse de la part de Marc Séguin, où la pauvre Fanny Mallette se fait littéralement dévorer par une intrigue alambiquée, des choix musicaux douteux et un abus de drones. **
Autant le premier tome possédait un charme unique, autant sa suite Bad Santa 2 est d'un ennui mortel. Une farce vulgaire et jamais drôle, avec plein de bons acteurs peu inspirés et une mise en scène fade de Mark Waters. L'horreur, quoi! *
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