Plusieurs petits films forts intéressants prennent l'affiche cette semaine, dans l'ombre de Suicide Squad que je me promets de voir un jour ou l'autre.
Délaissant ses univers exigeants et opaques pour embrasser une université des sentiments beaucoup plus accessible et éphémère, Naomi Kawase propose avec Les délices de Tokyo une oeuvre simple, sensible et poétique, un brin trop moralisatrice mais assez savoureuse et visuellement soigné. ***1/2
Documentaire sur les possibilités et les dérives de l'ordinateur, Lo and Behold: Reveries of the Connected World est à priori complexe et pas très intéressant. C'est avant que le vénérable Werner Herzog prenne en charge le sujet et qu'il pose des questions souvent incroyables dans sa quête de sonder l'être humain. Ce qui en ressort est peut-être mineur pour lui, cela n'en demeure pas moins souvent passionnant. ***
Première réalisation de James Schamus qui a participé à l'écriture des meilleurs films de Ang Lee, Indignation qui se déroule dans le conservatisme des années 50 souffre d'enjeux trop écrits et d'une mise en scène rudimentaire. Les comédiens sont cependant excellents et il y a une incroyable joute verbale de 16 minutes à mi-chemin du récit qui n'est rien de moins que formidable. ***
Jouant avec les notions de vrai et de faux en décortiquant les procédés cinématographiques, Jimmy Larouche propose avec Mon ami Dino une docu-fiction modeste et émouvante, portée par la performance attachante de Dino Tavarone. ***
Jean Dujardin et Virginie Efira forment un couple mignon comme tout dans Un homme à la hauteur de Laurent Tirard. C'est d'ailleurs le meilleur élément de ce long métrage parfois drôle et charmant mais extrêmement limité, qui a tôt fait de tout dire sur le droit à l'amour et à la différence. Et pourquoi avoir choisi cette star pour incarner une personne de petite taille? **1/2
Pour qu'une romance fonctionne, le couple en place est important. C'est malheureusement le point faible de How He Fell In Love de Marc Meyes alors qu'on ne ressent absolument rien entre les deux amoureux qui semblent beaucoup s'ennuyer. Et nous aussi. **
Pour qu'une romance fonctionne, le couple en place est important. C'est malheureusement le point faible de How He Fell In Love de Marc Meyes alors qu'on ne ressent absolument rien entre les deux amoureux qui semblent beaucoup s'ennuyer. Et nous aussi. **
Pas autant que dans Nine Lives de Barry Sonnenfeld, cette imbuvable comédie familiale où la conscience de Kevin Spacye est transposée dans un chat! Ni drôle ni émouvante, cette ode aux deuxièmes chances fait souvent pitié à voir. *1/2
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