Le marathon Fantasia est terminé. Avant de passer à autre chose et de l'oublier (mais comment est-ce possible? Surtout que le jury de l'AQCC a élu l'excellent The Wailling comme le film meilleur film asiatique de cette sélection), voici plusieurs longs métrages que j'ai pu voir et qui méritent - du moins, pour les trois premiers titres - une sortie dans les salles régulières.
Difficile de trouver une production plus malsaine que We Are the Flesh d'Emiliano Rocha Minter. Tout peut arriver dans ce sombre huis-clos mâtiné de sexe et de sang et le spectateur passe aisément des rires aux larmes, de l'excitation au dégoût. Une fable grotesque inoubliable qui a impressionné Alejandro Gonzales Inarritu et Carlos Reygadas. Ce n'est pas rien! ****
Terrifiant drame horrifique qui se déroule pendant le conflit entre l'Iran et l'Irak, Under the Shadow de Babak Anvari utilise un cauchemar politique et humain pour en décupler les effets, jouant dans le cinéma de genre avec efficacité et intelligence. Peut-être bien le long métrage le plus effrayant de l'année. ***1/2
Délaissant momentanément l'animation après ses réussis The King of Pigs et The Fake, Yeon Sang-ho offre avec Train to Busan une version encore plus satisfaisante que son Seoul Station du film de zombies. Un divertissement exemplaire et engagé dans la veine de The Host de Bong Joon-ho. C'est tout ce qu'aurait souhaité être World War Z. ***1/2
Fascinante médiation sur la vie, la mort, la société et ses débats sans fin entre la liberté et la sécurité, Harmony de Takashi Nakamura et Michael Arias est un dessin animé emprunt de violence et de mélancolie, dont le ton verbeux et statique rappelle le classique Ghost in the Shell. Sans être du même calibre, cette animation pose des questions probantes quoique simplistes sur la condition humaine, et elle s'améliore grandement après une introduction assez quelconque. ***
À ne montrer à aucun enfant, Psychonauts, the Forgotten Children d'Alberto Vazquez et Pedro Rivero est une animation morbide sur de jeunes animaux qui tentent de survivre dans un monde inquiétant. Peuplé de visions inquiétantes, ce dessin animé techniquement impressionnant séduit amplement même s'il a tendance à se perdre. ***
Débutant dans la farce avant de se prendre trop au sérieux, We Go On d'Andy Mitton est une réflexion sur les souvenirs d'enfance et ces fantômes qui peuvent nous hanter. Une démonstration en demi-teinte, incomplète mais pas inintéressante, avec une finale plutôt décevante. **1/2
Kiyamachi Daruma d'Hideo Sakaki est une oeuvre brutale et sauvage sur un yakuza sans pied ni main qui tente de rétablir son honneur! En omettant ce héros pas comme les autres, le film n'échappe pas aux clichés et il n'y a ni l'humour ni la virtuosité technique d'un Kitano pour la rendre recommandable. **
Difficile de trouver une production plus malsaine que We Are the Flesh d'Emiliano Rocha Minter. Tout peut arriver dans ce sombre huis-clos mâtiné de sexe et de sang et le spectateur passe aisément des rires aux larmes, de l'excitation au dégoût. Une fable grotesque inoubliable qui a impressionné Alejandro Gonzales Inarritu et Carlos Reygadas. Ce n'est pas rien! ****
Terrifiant drame horrifique qui se déroule pendant le conflit entre l'Iran et l'Irak, Under the Shadow de Babak Anvari utilise un cauchemar politique et humain pour en décupler les effets, jouant dans le cinéma de genre avec efficacité et intelligence. Peut-être bien le long métrage le plus effrayant de l'année. ***1/2
Délaissant momentanément l'animation après ses réussis The King of Pigs et The Fake, Yeon Sang-ho offre avec Train to Busan une version encore plus satisfaisante que son Seoul Station du film de zombies. Un divertissement exemplaire et engagé dans la veine de The Host de Bong Joon-ho. C'est tout ce qu'aurait souhaité être World War Z. ***1/2
Fascinante médiation sur la vie, la mort, la société et ses débats sans fin entre la liberté et la sécurité, Harmony de Takashi Nakamura et Michael Arias est un dessin animé emprunt de violence et de mélancolie, dont le ton verbeux et statique rappelle le classique Ghost in the Shell. Sans être du même calibre, cette animation pose des questions probantes quoique simplistes sur la condition humaine, et elle s'améliore grandement après une introduction assez quelconque. ***
À ne montrer à aucun enfant, Psychonauts, the Forgotten Children d'Alberto Vazquez et Pedro Rivero est une animation morbide sur de jeunes animaux qui tentent de survivre dans un monde inquiétant. Peuplé de visions inquiétantes, ce dessin animé techniquement impressionnant séduit amplement même s'il a tendance à se perdre. ***
Débutant dans la farce avant de se prendre trop au sérieux, We Go On d'Andy Mitton est une réflexion sur les souvenirs d'enfance et ces fantômes qui peuvent nous hanter. Une démonstration en demi-teinte, incomplète mais pas inintéressante, avec une finale plutôt décevante. **1/2
Kiyamachi Daruma d'Hideo Sakaki est une oeuvre brutale et sauvage sur un yakuza sans pied ni main qui tente de rétablir son honneur! En omettant ce héros pas comme les autres, le film n'échappe pas aux clichés et il n'y a ni l'humour ni la virtuosité technique d'un Kitano pour la rendre recommandable. **
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