Comme Cinemania ne commence pas avec une petite semaine, l'occasion est belle d'aller au cinéma pour voir plein de nouveautés intéressantes.
Il ne faudrait d'ailleurs pas manquer Room de Lenny Abrahamson, ce formidable huis-clos sur une mère et son fils qui sont tenus captifs dans une chambre close. De l'interprétation intense au scénario subtil à la réalisation expressive, il y a tout pour faire de ce film une réussite. ****
De tous les longs métrages québécois qui ont pris l'affiche en 2015, Les démons de Philippe Lesage est un des meilleurs. On sent instantanément le climat d'oppression qui émane de ces peurs d'enfants et il est bien desservit par une mise en scène attentive ponctuée de longs plans. La fin s'éternise peut-être un peu, mais d'ici là, impossible de ne pas être happé par le réalisme des situations. ****
Long plans séquence de plus de deux heures, Victoria de Sebastian Schipper fonctionne évidemment grâce aux soins grandioses de son exécution, mais également de son interprétation criante de vérité. Il faut seulement faire abstraction de ses invraisemblances et de ses quelques temps morts. ***1/2
Récit social et familial qui oscille entre le sérieux et la légèreté, Une seconde mère d'Anna Muylaert développe avec sensibilité et finesse des thématiques importantes, soutenue par une héroïne qui livre toute une interprétation. ***1/2
Une satire politique inspirée d'une histoire vraie qui est réalisée par David Gordon Green et interprétée par Sandra Bullock aurait dû donner quelque chose de grandiose. Our Brand is Crisis n'exploite cependant jamais son sujet, se contenant de multiplier les gags puérils. La déception est vive. **1/2
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