Les Oscars étant maintenant chose du passé, quelques-uns de ses gagnants prennent l'affiche en DVD et en Blu-ray cette semaine.
C'est le cas de Whiplash de Damien Chazelle qui a permis à l'excellent J.K. Simmons de mettre la main sur l'Oscar du meilleur acteur de soutien. Un prix largement mérité pour cette oeuvre surestimée mais très intéressante sur un prof de musique qui terrorisme ses élèves. ***1/2
Inspiré d'une histoire vraie (la CIA qui a fait entrer aux États-Unis de la drogue d'un pays d'Amérique du Sud), Kill the Messenger de Michael Cuestra offre à Jeremy Renner un rôle mordant de journaliste qui met à jour cet immense scandale. Du bonbon pour les amateurs du quatrième pouvoir. ***1/2
Lauréat de l'Oscar de la meilleure animation, Big Hero 6 de Don Hall et Chris Williams est une superproduction irrésistible comme tout qui enchante davantage par ses personnages et son esthétisme que par son scénario linéaire. Mais en Blu-ray, avec ses images et ce son si parfait, c'est la totale. Surtout qu'il y a en suppléments plein de suppléments intéressants, dont le superbe court métrage animé Le festin qui a également été récompensé aux Academy Awards. ***
Malgré tous ses clichés sur les affres de la célébrité, Beyond the Lights de Gina Prince-Bythewood séduit malgré tout. Il faut avouer que la chimie entre les comédiens opère parfaitement et que les thèmes usés sont utilisés avec intelligence et discernement. ***
Il y a de l'énergie à revendre dans Traitors de Sean Gullette, un essai marocain sur une jeune musicienne qui se met dans le trouble pour avoir de l'argent. La première partie est si explosive qu'elle met le feu aux poudres de la seconde, plus ordinaire mais pas dénuée d'intérêt. ***
Histoire d'amour classique se déroulant à mi-chemin entre la Turquie et l'Ukraine, Love Me de Maryna Er Gorbach et Mehmet Bahadir Er se perd en route au sein de ses bonnes intentions. Le cadre peut paraître irrégulier, mais les chemins pour y arriver se suivent et se ressemblent. **1/2
Aussi beau visuellement que vide et superficiel, Henri Henri est un premier long métrage décevant de la part de Martin Talbot, qui étire une prémisse qui aurait dû fonctionner sur 30 ou 45 minutes. Pourtant, il avait de très bons comédiens sous la main... **1/2
Autant l'original était hilarant, autant Horrible Bosses 2 de Sean Anders tourne rapidement en rond, faisant rire ici et là mais sentant trop la redite et les séances d'improvisations pour convaincre réellement. Lorsque la distribution s'amuse plus que le spectateur, il y au un problème. **
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