Alors que le froid, la neige et le vent ne lâchent pas, les sorties DVD et Blu-ray proposent cette semaine un grand film.
Il s'agit de Stray Dogs, cette fresque de Tsai Ming-liang qui a été présentée au FNC il y a deux années mais qui n'a jamais pris l'affiche dans les salles régulières. Quel dommage, car le public est passé à côté d'une oeuvre de grande qualité, qui utilise le temps pour mieux faire comprendre à quel point la société et l'être humain s'en vont droit dans le mur. ****
Plus ludique et mineur est Force majeure de Ruben Östlund, une comédie incisive sur une famille qui éclate lors de leurs vacances. Un brin surestimée, cette aventure en montagne possède notamment des moments très réussis et une mise en scène soignée. ***1/2
On rit beaucoup devant Dear White People de Justin Simien, une satire jouissive sous fond de racisme. L'ensemble manque peut-être de profondeur, mais les gags réussis sont nombreux et souvent hilarants. ***
Sympathique long métrage pour petits et grands sur une journée qui ne tourne pas rond, Alexander and the Terrible, Horrible, No Good Very Bad Day de Miguel Arteta fait amplement sourire. Ce n'est peut-être pas du grand cinéma, mais il s'agit d'un bon divertissement. ***
Autant visuellement la nouvelle version de La belle et la bête de Christophe Gans est à couper le souffle, autant l'adaptation laisse à désirer. Oui, les comédiens ont la tête de l'emploi et le symbolisme fait sourire. Pourtant, il n'est pas rare de trouver le temps long. **1/2
Mon entrevue avec le cinéaste
C'est également le cas de Laggies, le nouvel essai de Lynn Shelton. En théorie, on devrait prendre son pied à voir Keira Knightley vouloir revivre son adolescence. Sauf qu'en pratique, l'introduction est si pénible et le résultat final si oubliable qu'on voit davantage ses défauts que ses nombreuses qualités. **1/2
C'est également le cas de Laggies, le nouvel essai de Lynn Shelton. En théorie, on devrait prendre son pied à voir Keira Knightley vouloir revivre son adolescence. Sauf qu'en pratique, l'introduction est si pénible et le résultat final si oubliable qu'on voit davantage ses défauts que ses nombreuses qualités. **1/2
Une histoire vraie qui se voit adapter en téléfilm académique? C'est un peu ce qui arrive à Rosewater, où Jon Stewart prouve qu'il n'est peut-être pas doué dans tout. Quoique si cela pousse les gens à s'intéresser davantage à ce sujet (un journaliste qui a été emprisonné et torturé), c'est déjà ça. **1/2
Il y a de beaux et de bons interprètes dans Ceci n'est pas un polar de Patrick Gazé. Il y a aussi une intrigue éparpillée qui emprunte à différents genres sans se brancher. Du coup, on ne sait pas si on doit en rire ou être captivé. **
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