Lorsque 80% des sorties cinéma de la semaine sont intéressantes (bon, on n'a pas vu I, Frankenstein... par choix), on peut dire qu'il s'agit d'un bon crû. Surtout qu'il y a un opus à voir absolument.
Il s'agit de La grande beauté de Paolo Sorrentino, cette superbe fresque sur un homme qui cherche un moyen de se sortir du vide qui l'entoure. Influencée autant par Fellini que par Bunuel et misant sur des acteurs épatants, cette très belle oeuvre en met plein la vue et les oreilles. Un must. ****
Satire féroce des films d'auto-justice où l'humour noir fait rire jaune, Big Bad Wolves de Aharon Keshales et Navot Papushado reprend le canevas usuel - des hommes torturent un potentiel kidnappeur d'enfants - pour rapidement se départir des clichés. Sardonique à souhait. ***1/2
Joli documentaire sur les amérindiens et l'identité, Québékoisie de Mélanie Carrier et Olivier Higgins soulève des questions importantes sans trop faire la morale. La réalisation manque parfois de nerfs, mais les paysages sont souvent magnifiques. ***
En s'inspirant beaucoup de Fargo, Emanuel Hoss-Desmarais offre avec Whitewash un premier long métrage efficace mais imparfait, où le jeu viscéral des interprètes, la mise en scène étudiée et les multiples changements de tons font pardonner le propos extrêmement mince. ***
Devant le deuil d'une communauté affligée par le meurtre d'enfants, ses membres prennent les grands moyens pour retrouver les coupables. Atom Egoyan avait tout pour être l'homme de l'emploi pour retransmettre à l'écran cette histoire vraie, surtout si on repense à son grandiose The Sweet Hereafter. Malheureusement, Devil's Knot n'est pas à la hauteur, se voulant beaucoup trop conventionnel et mou. **1/2
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