Les nouveautés en salles sont particulièrement décevantes cette semaine, alors qu'aucun film ne mérite le détour.
S'intéressant à un sujet fascinant (la radicalisation d'hommes qui joueront un rôle important au sein du FLQ), La maison du pêcheur d'Alain Chartrand passe un peu à côté de son sujet, y intégrant des messages didactiques, une histoire d'amour inutile et des méchants caricaturés qui semblent sortir d'un film de Forcier. Il y a pourtant des choses intéressantes, telles la beauté des images et l'interprétation de quelques rôles (les gentils), mais rien pour effacer le mal qui est déjà fait. **1/2
La carrière de réalisateur de Luc Besson est en chute libre et ce n'est pas avec The Family qu'il va se reprendre. Oui, sans doute que cet exercice de style maculé d'humour noir sur une famille de mafiosos qui tente de se faire oublier en France comporte quelques moments savoureux. Sauf qu'il y a tellement de clichés et le jeu des comédiens aguerris est si caricatural que l'effet en est grandement amoindri. **1/2
Sans révolutionner le genre, le premier Insidious était une oeuvre férocement efficace, qui provoquait son lot de frissons. Sa suite, toujours réalisée par James Wan, en est à la fois une relecture et une suite, une satire grotesque qui se sent le besoin d'en offrir encore plus mais qui oublie de soigner ce qui faisait sa force. Du coup, il n'y a guère d'attache qui arrive à se créer, si ce n'est un peu de lassitude et une peur qu'un 3e tome voit le jour. **
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