Les semaines se suivent et se ressemblent, offrant au niveau des sorties en salles un beau mélange de films intéressants et de longs métrages à éviter.
Réalisatrice de l'excellent Please Give, Nicole Holofcener est de retour avec Engouh Said, une autre savoureuse comédie dramatique sur l'amour et la famille. Le regretté James Gandolfini y livre probablement la meilleure performance de sa carrière au cinéma. ***1/2
Présenté à Cannes en 2011, Volcano du cinéaste islandais Runnar Runarsson ressemble au Amour d'Haneke dans sa façon de filmer un homme qui s'occupe de son épouse malade. Même s'il est un peu inférieur, ce récit ne manque pas de vie et de grands moments de cinéma. ***1/2
S'inspirant du cinéma de James Gray sans en posséder la force dramatique, Alyah est un premier effort satisfaisant d'Elie Wajeman, sur les aventures d'un Français qui tente d'immigrer en Israël. La mise en scène est sensible et l'interprétation, plutôt solide. ***
Débutant là où le premier s'arrêtait, Cloudy With a Chance of Meatballs 2 de Cody Cameron et Kris Pearn offre ce même mélange d'odyssée inattendue et de personnages savoureux. Les morales sont lourdes, sauf que l'imagination est constamment au pouvoir. ***
Trop long documentaire (plus de deux heures) sur le célèbre écrivain, Salinger de Shane Salerno passionne dans son étude journalistique qui fait découvrir un homme hors de l'ordinaire. Dommage que la dernière demi-heure vienne tout bousiller en s'avérant sensationnaliste, voyeuse et de mauvaise foi. ***
Vampirisant à peu près tout ce qui faisait la force d'Infernal Affairs, On the Job d'Erik Matti est un foutoir sur la corruption aux Philippines qui se prend terriblement au sérieux et qui n'approfondit aucun de ses thèmes. La direction des comédiens laisse à désirer et la réalisation tape-à-l'oeil verse dans le banal exercice de style. Pourtant, le potentiel y était... **
Suspense conventionnel sur deux flics aux méthodes discutables qui font équipe, La marque des anges de Sylvain White regorge de clichés et de fils blancs. Quelle chance qu'il y a le tandem formé de Gérard Depardieu et de Joey Starr pour passer le temps. **
Énervant de la première à la dernière image, Paris à tout prix de et avec Reem Kherici suit une jeune femme qui apprendra à être gentille, à faire le point avec sa famille et ses origines. Une chronique moralisatrice insupportable qui s'oublie heureusement rapidement. *1/2
Sorti en salle dans la plus grande discrétion (il n'y a eu aucune projection de presse), The Art of the Steal de Jonathan Sabol est une comédie noire assez consternante sur le vol d'un livre sacré. Comme si un disciple de Guy Ritchie reprenait un Ocean's Eleven cheap, pour l'arroser avec un ersatz d'Usual Suspects. Ça fait pitié à voir. *1/2
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