À peu près tous les genres sont explorés cette semaine en terme de sorties de films au cinéma. De la science-fiction au drame en passant par l'épouvante, la comédie et les documentaires, il y a de tout pour satisfaire les cinéphiles.
Croisement surprenant entre Superman et Cloverfield, Chronicle de Josh Trank tient étonnamment bien la route. Le récit classique de super-héros est bien appliqué et de bons comédiens sont au service de personnages développés.
Très intéressant documentaire sur l'industrie des rubans roses, Pink Ribbons de Léa Pool lève le voile sur tout cet argent qui est ramassé pour cette cause et qui ne sert pratiquement à rien, n'allant pas nécessairement aux bons endroits. Un documentaire dérangeant et engagé qui mérite le détour.
Daniel Auteuil s'attaque à Marcel Pagnol en réalisant La fille du puisatier, un long métrage qui réchauffe pendant les froids de février. Cette histoire d'amour entre classes sociales se veut parfois naïve, mais le charme ne tarde pas à opérer.
Adaptation consciencieuse d'un roman à succès, La ballade de l'impossible de Tran Anh Hung est un titre mélancolique qui regorge d'amour déchus et de sexe. Le récit traîne parfois en longueur et son romantisme exacerbé peut surprendre. Il est néanmoins réalisé avec une maîtrise certaine, comportant quelques beaux plans séquences.
Dans la lignée de son excellent documentaire Hommes à louer, Rodrigue Jean revient avec une succession de vignettes où il donne à nouveau la chance aux gens de la rue de s'exprimer. Épopée - L'état du moment n'est pas toujours facile à regarder, sauf qu'il s'agit de véritable cinéma expérimental, authentique dans sa forme comme dans son fond.
Albert Nobbs de Rodrigo Garcia vaut surtout le détour pour les performances de Glenn Close et de Janet McTeer qui se déguisent en hommes pour gravir les échelons sociaux. Elles amènent beaucoup de fraîcheur à ce titre lent et un peu poussiéreux qui parvient néanmoins à intéresser.
Film d'épouvante à l'ancienne, The Woman in Black de James Watkins soigne son ambiance et son atmosphère, offrant un produit léché et très agréable à regarder, qui ne comporte malheureusement aucun réel frisson. Avec Daniel Harry Potter Radcliffe qui n'est vraiment pas un bon acteur.
Histoire vraie dégoulinante de bons sentiments, Big Miracle de Ken Kwapis rappelle ce fait divers où tout le monde a mis la main à la pâte pour secourir trois baleines prisonnières des glaces. L'amalgame entre le drame et la comédie ne fonctionne guère, les personnages ne convainquant jamais de leur désarroi.
Tu as choisi l'horrible poster du nuage en fuck you hahaha!!!!
RépondreEffacerEh oui, toujours le poster le plus inattendu qui se retrouve sur ce blog!
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