Comme à chaque semaine (ou presque), le mélange entre les excellentes productions et les navets se font ressentir dans les salles de cinéma. Mieux vaut aller aller voir les premières et éviter les seconds.
En compétition directe avec Monsieur Lazhar aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger, In Darkness d'Agnieszka Holland est un énième long métrage sur la Seconde Guerre mondiale. L'intérêt est tout de même au rendez-vous tant la démonstration est vibrante, que les comédiens jouent dans la note et que le mélange entre l'horreur et les moments de compassion sont nombreux.
Écrit par le grand Miyazaki et réalisé par Hiromasa Yonebayashi, Arrietty - Le petit monde des charpenteurs est un très mignon dessin animé pour toute la famille. En faisant abstraction de quelques dialogues trop moralisateurs et d'un abus de chanceux douteuses (c'est sûrement la faute de l'adaptation américaine), le plaisir est grand devant cette oeuvre d'art qui prend son temps pour attendrir.
This Means War de McG ne passera pas à l'histoire. Il s'agit d'un divertissement futile mais assez cocasse sur l'amitié masculine qui prend le bord lorsqu'une belle femme vient brouiller les cartes. Reste que le trio formé de Reese Witherspoon, de Tom Hardy et de Chris Pine est particulièrement charmant et qu'il est plutôt difficile de s'ennuyer devant cette sorte de relecture de Mr. & Mrs. Smith.
Madonna est bien des choses, mais elle n'est pas cinéaste. Elle le prouve avec W.E. où elle ressort tout ce qui l'a marqué en tant que cinéphile pour les mélanger et les offrir dans un seul et même film. Cette histoire d'amour sur deux époques aimerait tellement être du grand cinéma qu'elle fait pitié. Les ellipses sont navrantes, la mise en scène est prétentieuse et l'on finit par rire lors des gros drames appuyés.
S'il faut célébrer la démarche de l'homme de théâtre Yves Sioui Durand qui propose avec Mesnak un long métrage courageux sur la quête de vérité d'un jeune homme qui revient sur une réserve amérindienne pour faire la lumière sur son passé, le résultat n'est pas à la hauteur. Le mélodrame finit par achever le spectateur, alors que la réalisation manque de conviction et que les dialogues sont tout sauf naturels.
Encore plus effroyable et médiocre que son prédécesseur, Ghost Rider - Spirit of Vengeance de Brian Taylor et de Mark Neveldine reprend la formule de Terminator 2 pour offrir un très mauvais film même pas drôle où l'histoire et les scènes d'action ne font aucun sens. Les acteurs sont pourris et le visuel s'avère extrêmement cheap. À déconseiller à quiconque aime le septième art de près ou de loin.
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