Pourquoi ne pas rire un bon coup en allant voir une délicieuse comédie française? C'est probablement ce qu'il y a de mieux cette semaine au cinéma.
Surtout qu'il s'agit de l'exquis L'art d'aimer d'Emmanuel Mouret, qui parle comme toujours chez lui d'amour, de désir et de tentations. Les différentes petites histoires, à la fois drôles et douces-amères, s'imbriquent parfaitement l'une dans l'autre. La palette de comédiens est épatante, alors que le verbe est toujours aussi roi, faisant sourire du début à la fin.
Drame de survie qui sort légèrement des sentiments battus, The Grey de Joe Carnahan s'impose par ses belles scènes d'action, ses ellipses ingénieuses, ses métaphores animales et le jeu vigoureux de ses interprètes masculins, qui sont dominés par l'imposant Liam Neeson. Vraiment meilleur que sa bande-annonce.
Angelina Jolie se lance à la réalisation avec In the Land of Blood and Honey et le résultat n'est pas dénué d'intérêt. Sans doute que ce Roméo et Juliette en Bosnie se veut parfois lourd et didactique, mais la réalisation est plus que compétente et les relations tordues entre les personnages méritent le détour.
Il est très difficile de savoir s'il faut prendre La peur de l'eau de Gabriel Pelletier au sérieux. Si oui, ce polar sous fond de meurtres ne tient pas la route très longtemps. Sinon, il est possible de prendre un malin plaisir à rire de toutes les incongruités.
Le cinéphile peut vivre avec des invraisemblances. Mais en autant que cela serve le récit, que ça donne quelque chose de pertinent ou, à la limite, de divertissant. Il n'y a rien de tout ça dans Man on a Ledge d'Asger Leth sur les déboires d'un homme qui veut en finir.
Dernier au classement cette semaine, One for the Money de Julie Ann Robinson est le récit laborieux d'une jeune femme qui décide de devenir chasseur de primes. Katherine Heigl y est adorable, mais le long métrage ne trouvant jamais son rythme de croisière, se voulant particulièrement laborieux.
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